1976, Février, France, Tours
Témoignage de la femme de Marius Dewilde
« En août 1960 , je quittai Quarouble pour m ‘installer en Touraine avec Marie-Jeanne. Je trouvai un emploi de transporteur routier , je travaillai ensuite dans le cirque Pinder.
Marie-Jeanne et moi eûmes un enfant : Marc. Malheureusement , il naquit handicapé physique. Nous dumes le confier a un établissement spécialisé. Nous quittames la Touraine pour Paris ou un emploi mieux rémunéré m’était offert. Enfin , après trois ans de vie parisienne , nous revames a Tours pour nous y installer définitivement. Marie-Jeanne ne voulait pas entendre parler de mon aventure qui avait défrayé la chronique. Elle n’était pas vraiment sceptique mais , plutôt , impressionnable. Elle fut cependant le témoin d’un fait incroyable : un soir de février 1976 , vers 22 h 30, Marie-Jeanne est éveillée par une forme humaine. Cette vision dura , environ , une dizaine de secondes alors que je regardais la télévision dans le salon. Marie-Jeanne conta cette aventure a Michel Leproust qui la consigna dans mes dossiers:
« Cela faisait deux heures que je dormais a la place de Mario , expliqua Marie-Jeanne à Michel Leproust , quand , soudain , je sens une sorte de picotement a l’épaule droite , ce qui m’éveille brutalement et , effrayée , j’appelle Mario. Je saute hors du lit : Je vois une ombre qui va se cacher dans un coin formé par la fenêtre , le mur et l’armoire parallèle au lit.
Mes mains ont glissé sur une sorte de survétement. A cet instant , j’ai eu une vision cauchemardesque: par la fenêtre, je vis une tête qui me regardait avec des yeux rouges , phosphorescents. La tête était renversée , comme si l’étre avait été suspendu par les pieds. Puis , tout disparut vers le haut. J’aperçus alors le même visage dans l’encoignure de la fenêtre et du mur. La taille de l’étre me parut égale a celle d’un enfant. Il se sauva par la fenêtre en faisant claquer les ventaux , et fila horizontalement vers le haut. J’ai eu le temps d’apercevoir un vêtement mat. Quand Mario est arrivé dans la chambre , il a vu la forme disparaître. J’ai eu des sueurs froides et je suis allée me réfugier dans les W.-C., seul lieu ne donnant pas sur l’extérieur. J’y suis restée environ trois heures. Quand j’en suis sortie pour aller me recoucher , Mario dormait. Je n’ai pas pu fermer l’oeil de la nuit. » Cette histoire fantastique de têtes aux yeux phosphorescents accréditée par Marius Dewilde , me fit poser quelques questions a l’ami de la maison , Michel Leproust , qui note et classe tout avec minutie. Le lendemain matin , en procédant a sa toilette, Marie-Jeanne remarqua la trace d’une piqûre a l’épaule droite , déclare Michel Leproust.
– Est-ce que Mme Dewilde a conservé longtemps cette trace ?
– Non , elle a disparu assez vite.
– Que pensez-vous de ce phénomène , monsieur Leproust?
– A la suite de la déclaration de Marie-Jeanne Dewilde , j’ai émis plusieurs hypothèses dont celle d’un oiseau nocturne , mais cette hypothèse ne semble pas tenir : Marie-Jeanne était formelle et , selon elle , ce n’était ni un oiseau , ni un rapace, ni rien de tel. J’ai interrogé Marius Dewilde pour savoir si son récepteur de télévision n’avait pas subi de parasitages au cours de l’incident. Non , aucun parasitage. «
« Ne résistez pas aux extra-terrestres », Marius Dewilde