1954, 16 octobre, France, « Belle Hôtesse » près de Beaufort
Les époux Mozin se trouvaient vers minuit sur la route du retour vers Maubeuge. Au loin il y avait des lueurs en haut d’une petite côte: ils croyaient qu’il y avait eu un accident. Ils franchissent rapidement la distance qui les sépare de cette lumière et ils découvrent, posé à 100 m de là, sur le bord de la R.N.2, un engin, porte ouverte, et à l’intérieur un « bonhomme Michelin » paraissant se déplacer lentement sur le seuil. L’engin, une sorte de gros obus, reposait sur des pieds, était de couleur blanchâtre métallique comme de la tôle galvanisée et sur les parois des lignes verticales distantes de 10 cm. L’être, haut de 1 m 20 environ ressemblait au bibendum Michelin: il était très gros, avec des boudins autour des bras et des jambes. Chaussé de grosses bottes, il portait un volumineux casque presque aussi large que ses épaules, qui lui faisait une grosse tête. La lumière provenait de la porte ouverte et se diffusait sur la route. L’intérieur était d’un blanc non éblouissant. Les témoins y aperçurent des conduits ou des gros câbles qui descendaient dans l’engin avec des sortes de poignées ou commutateurs. Ils ont commencé leur observation depuis une distance de 100 m et sont passés à proximité immédiate, soit à 4 ou 5 m. Les phares de la voiture ont cessé de fonctionner dès qu’ils se sont trouvés à une centaine de mètres, le moteur ne s’est pas arrêté. Le conducteur à légèrement freiné mais n’a pas arrêté. Quand ils eurent dépassé la chose d’une centaine de mètres, les phares se sont rallumés sans l’intervention du conducteur.
L.D.L.N. « Mystérieuses Soucoupes Volantes » – ALBATROS-ETAPES 1973 – p. 119 à 122
La ronde des soucoupes évolue maintenant dans le ciel du Bassin de la Sambre
Des soucoupes et autres cigares volants jusqu’alors avaient semblé ignorer le ciel souvnt obscurci du Bassin de la Sambre.
Ont-ils profité de beaux jours que ce début d’automne nous a procuré? On ne saurai l’affirmer, mais plusieurs dizaines de personnes assurent à leur tour avoir vu évoluer des engins. Le récit le plus curieux nous a été fait par M. Gilbert Mozin, boucher à Louvroil, qui est connu dans toute la région.
Une soucoupe sur la route d’Avesnes
« Je revenais d’Avesnes, samedi dernier, vers 23h., nous dit le populaire boucher quand, un peu au-delà du café tenu par M. Rina, ma femme, qui m’accompagnait, me fit remarquer que quelque chose d’anormal se déroulait au loin devant nous. C’est un accident, lui répondis-je, et je ralentis. J’allais à allure très réduite, continue M. Mozin. A une dizaine de mètres du lieu où il se passait effectivement quelque chose, mes phares baissèrent sérieusement. Au passage, ma femme et moi eûmes le temps de détailler ce quelque chose: en l’occurrence, un engin bizarre posé sur l’herbe entre le fossé et la route. Cet appareil était démuni de roues et n’avait pas de phares. A l’intérieur régnait une carté éblouissante. Devant cet engin, nous a-t-il semblé, se trouvait un homme pas très haut, mais large. Mes phares se sont rallumés normalement « Au Violon ». M. Mozin précisa encore: « Dimanche dernier, accompagné d’un supporter de l’équipe de football, et de passage sur cette même route, je me suis arrêté à cet endroit. Nous avons remarqué plusieurs petits trous formant un cercle à l’intérieur duquel l’herbe était aplatie. Je crois, conclut le boucher, aux engins secrets. »
Samedi, un peu partout
Une personne digne de foi, habitant rue Anatole-France, à Boussois, vit, samedi, vers 21 h., de son jardin, un engin silencieux évoluer à une vitesse très rapide et accompagné d’étincelles. Plusieurs personnes de la région, notamment de Ferrière-la-Grande, de Louvroil, virent une soucoupe, le même soir et à la même heure.
Lundi soir, à Ferrière
Lundi soir, entre 20 h. 30 et 21 h., plusieurs personnes de Ferrière furent témoins d’un spectacle rare et éblouissant pouvant s’apparenter à une phénomène atmosphérique. M. Maxime Liénard, un garde-appariteur, accompagné de deux voisins, MM. Decruck père et fils, vit, en sortant de chez lui, une grosse boule lumineuse évoluer au-dessus de la ville. Peu de temps après, plusieurs personnes passant à la Digue: M. Roneid Maufry, qui était accompagné de ses belles-soeurs, Solange et Gisèle Sauvage; de son beau-frère, Pierre Sauvage, et d’une voisine, Mme Mireille Buivestre, furent éblouis par une boule qui leur donna l’impression qu’elle éclatait, provoquant une lueur rougeâtre aperçue par d’autres personnes circulant à la même heure dans les rues de la localité.
Tout cela, évidemment, ne peut nous empêcher de penser au problème plus terre à terre qui nous assaille et qu’il nous appartient de régler pour obtenir une vie meilleure. Soucoupe ou pas soucoupe, il y a les salaires à faire augmenter et le réarmement de l’Allemagne à ne pas accepter.
M. et Mme Mozin ont été interviewés par André Darcheville pour une émission de radio diffusée sur la radio nationale France Inter en 1974.
[Voix] – « Nous allons commencer l’approche des humanoïdes, grâce à des témoins retrouvés, qui ont bien voulu confier leur fantastique aventure an micro de France-lnter. Ainsi, M. et Mme Mozin qui racontent à l’un de nos reporters, André Darcheville, ce qu’ils ont vu en novembre 1954… » [M. Mozin] – « Je revenais de Montournère. Arrivé à la « Belle Hôtesse », en haut de la côte, j’ai vu des lumières très vives sur le bord de la route. Pour moi, c’était un accident. J’étais à deux kilomètres environ de ces immenses lumières: j’ai donc accéléré. J’ai descendu la côte très vite, pour voir l’accident. A une centaine de mètres, soudain, mes phares s’éteignent! Je roulais à 120 km/h. C’est alors que j’ai vu le bonhomme. » [A. Darcheville] – Comment était-il? » [M. Mozin] – « Il ressemblait au bibendum de la publicité Michelin. Un grand casque, de grands gants, des bottes, un homme moyen de taille. Sa silhouette se découpait dans une porte qui faisait à peu près un mètre quatre vingt de haut. Derrière le bonhomme j’ai vu comme des commandes, des sortes de tiges et des fils électriques. Il faut dire que tout était parfaitement éclairé, très blanc. On y voyait comme en plein jour. Je suis donc passé devant l’engin. Cinquante mètres plus loin, la lumière est revenue dans la voiture. Les phares ont à nouveau fonctionné normalement. Un peu plus loin, je me suis arrêté car je voulais faire demi-tour. A cette époque, j’avais un revolver à bord. Je me suis dit: « On verra bien. » Ma femme a commencé à crier: « Non, je ne veux pas y aller! » Alors, j’ai continué. Le lendemain, je devais aller l’assister à une rencontre ne football, à Reims. J’étais président de l’U.S.M., ici à Maubeuge. Je devais m’y rendre avec un ami buraliste. Il est mort depuis, sinon il témoignerait. Avant de partir je lui dis: « Hier soir, j’ai vu une soucoupe! » Il me répond: « C’est pas vrai! » « Bon, puisque tu ne me crois pas, je vais te montrer en allant à Reims. » On prend la route, et arrivé à l’endroit dans la cuvette, nous descendons. Je lui montre le sol. Effectivement, il y avait des traces. « Regarde: il y a trois pieds nus, un là et un autre là et au milieu c’est brûlé! » Mon ami n’en revenait pas. « C’est vrai, c’est moi qui ai perdu! » m’a-t-il répondu. » [A. Darcheville] – « Vous aviez fait un pari avec lui? » [M. Mozin] – « J’avais parié une bouteille de champagne et un dîner. Et j’ai gagné. » [A. Darcheville] – « Revenons à cette fameuse nuit. L’engin que vous avez vu avait quelle forme? » [M. Mozin] – « Cela avait la forme d’un cigare de trois mètres de diamètre. La porte dans laquelle se découpait le bonhomme faisait à peu près un mètre quatre-vingts de hauteur. Il restait un espace d’environ cinquante centimètres entre le sommet de la porte et la tête du bonhomme. Ce bonhomme, je l’ai vu marcher. Il allait sortir au moment où j’arrivais. Il marchait comme ça. Il éprouvait de la peine à se déplacer. Pour moi, les objets qu’il avait sur lui étaient très lourds. » [A. Darcheville] – « L’intérieur était fortement éclairé je crois, et vous l’avez bien vu? » [M. Mozin] – « L’intérieur était éclairé avec une force exceptionnelle. Blanc, très blanc, comme les chaises là-bas. » [A. Darcheville] – « Pendant combien de temps l’avez-vous vu? » [M. Mozin] – « Ça s’est passé très vite, environ cinquante secondes. » [A. Darcheville] – « Mme Mozin, quelle impression avez-vous retirée? » [Mme Mozin] – « J’ai eu peur! Tout ce que je puis dire, c’est que j’ai eu peur! Au début, j’ai cru à un accident, un terrible accident tellement les lumières étaient fortes. Mais quand j’ai vu le bonhomme, j’ai eu peur! Je n’en ai pas dormi! » [A. Darcheville] – « Et c’est vous qui avez vu le bonhomme avec le maximum de détails puisque vous étiez du côté droit de la voiture, c’est-à-dire de l’OVNI? » [Mme Mozin] – « Oh! oui je l’ai bien vu. Je le vois encore en fermant les yeux! » [A. Darcheville] – « Mais, au début de votre vision, lorsque vous vous êtes rendu compte qu’il ne s’agissait pas d’un accident, à quoi avez-vous pensé? » [Mme Mozin] – « J’ai pensé à une soucoupe volante! On en parlait à l’époque. Un garde-barrière de la S.N.C.F. avait vu atterrir une soucoupe sur une voie de chemin de fer [Voir Quarouble 10 sept.]. J’ai donc pensé à une soucoupe. » [A. Darcheville] – Pourquoi n’avez-vous pas voulu que votre mari fasse demi-tour? » [Mme Mozin] – « Oh! non, je n’ai pas voulu! Je ne savais pas ce qui allait se passer. Surtout que les lumières de la voiture s’étaient brusquement éteintes! Après, quand les lumières de la voiture sont revenues, j’ai dit: « Non, non! Pas question de faire demi-tour! » [A. Darcheville] – M. Mozin, votre moteur s’est remis à tourner à quel moment? » [M. Mozin] – « – Il ne s’est jamais arrêté de tourner! » [Mme Mozin] – « – Non, seuls les phares se sont éteints. » [A. Darcheville] – Pendant combien de temps? » [M. Mozin] – « C’est difficile à dire. Pendant soixante-dix à quatre-vingts mètres. J’avais une nouvelle Aronde. Elle roulait vite! » [A. Darcheville] – Sans vos phares, l’éclairage était suffisant? » [M. Mozin] – « Oh! Bien plus fort que si j’avais eu mes phares! » [A. Darcheville] – Etiez-vous seuls sur la route? Pas d’autres voitures? » [M. Mozin] – « Non. J’étais seul à ce moment-là. A minuit, il n’y avait pas beaucoup de voitures qui roulaient, surtout à cette époque, où il y avait beaucoup moins d’autos que maintenant. C’était il y a vingt ans! Mais on aurait aimé rencontrer un autre véhicule, croyez-moi! » [A. Darcheville] – Que faisiez-vous, à l’époque, M. Mozin? » [M. Mozin] – « J’étais boucher. » [A. Darcheville] – Que faisiez-vous si tard sur une route déserte? » [M. Mozin] – J’étais allé rendre visite à une parente qui venait d’accoucher. Nous étions partis de Maubeuge après mon travail, vers 10 heures du soir. Nous sommes revenus vers 11 heures et demie, minuit. C’est au retour que nous avons vu la « chose ». » |