1955, mai, USA, Branch Hill
R. Hunnicut roulait à 4 heures du matin vers Loveland et dans la lumières de ses phares il vit soudain ce qui lui semblait être trois hommes agenouillés sur le côté droit de la route. Pensant qu’il y avait un blessé, il s’arrêta pour apporter son aide. Il découvrit alors que ces silhouettes étaient non humaines, d’environ 90 cm de haut, de couleur grisâtre, y compris leur vêtements. Ces vêtements semblaient très ajustés et se tendaient sur la poitrine « de guingois » qui paraissait anormalement forte sur le côté droit et protubérante de l’épaule à l’aisselle. A cette partie bulbeuse pendait un bras effilé qui paraissait beaucoup plus long que le bras de l’autre côté. Les jambes et les pieds n’étaient pas discernables, cachés dans la végétation, mais le témoin eut l’impression de « quelque chose d’ensaché. » La tête lui rappela « une face de grenouille » surtout à cause de la bouche, mince ligne coupant en travers le visage lisse et grisâtre. Les yeux n’avaient pas de sourcils, le nez était indistinct, le sommet du crâne donnait l’impression de chevelure peinte, constituée semblait-il de rouleaux de graisse courant horizontalement depuis le dessus des yeux, sur et autour de la tête entière. Celui des trois qui se tenait au milieu était apparu d’abord avec un bras levé au-dessus de sa tête et semblait tenir une chaîne ou un bâton de couleur sombre qui émettait des étincelles bleu-blanc. Lorsque le témoin s’approcha, l’entité abaissa l’objet jusqu’à sa cheville. (…) L’une des créatures fit un geste que le témoin comprit comme une défense de se rapprocher.
Charles BOWEN: « En quête des Humanoïdes » – J’ai Lu 1974, p. 181, 182