Un conducteur Belgique

Bonne lecture

1974, 7 janvier, Belgique, Warneton (frontière franco-belge du nord)

Le témoin roule vers 20 h 40 avec son AMI 6 à 60/ 70km/h venant de Comines vers Warneton. L’auto radio fonctionne normalement. Il y a un beau clair de Lune, le ciel est dégagé. Soudain les phares de la voiture s’éteignent et presque simultanément le moteur s’arrête après quelques ratés et la radio devient muette. La voiture continue à rouler encore sur une centaine de mètres, puis son propriétaire l’immobilise avec le frein à main. Il s’apprête à sortir de l’auto pour voir ce qui se passe, sa main déjà sur la gâchette d’ouverture: il n’a pas le temps de parfaire son geste quand il voit du côté droit, dans le champ en surélévation ce qu’il prend pour une charrette de foin à 150 m de lui. Mais il y a des reflets blancs et oranges sur l’objet et il remarque aussi qu’il est posé sur 3 pieds. L’ensemble de l’objet lui rappelle un casque de « Tommy ». Par le pare-brise il voit alors dans le champ deux silhouettes, à 30 m de la voiture. Ils marchent vers lui d’un manière rigide et lente, s’arrêtent à 15 m puis reprennent leur progression. Le premier, le plus petit, ressemble à un bonhomme Michelin mais avec les anneaux à peine marqués. Il a la tête casquée, le casque rond est muni d’un hublot assez grand derrière lequel on peut voir un visage. Il tient à la main droite une sorte de grosse courte règle et le braque vers la voiture. Le second est un peu plus grand (1,20 m à 1,30 m) et il est coiffé d’un casque cubique opaque, sauf la paroi avant qui est transparente laissant voir un visage étrange. Les deux visages sont pareils comme ceux des jumeaux: tête en forme de poire renversée, teint grisâtre, deux yeux parfaitement ronds comme des billes d’agate, arcade sourcilière à peine prononcée. Petit nez de faible relief, la bouche une fente horizontale sans lèvres. Lorsque l’un d’eux à ouvert la bouche à certain moment, le témoin n’a vu ni dents ni langue. Le costume est gris métallisé mat. Les chaussures grosses et pointues. A l’intérieur des casques il y avait une lumière douce. Peu après que les êtres se soient arrêtés très près du fossé, le témoin ressentit un léger choc à l’arrière de la boîte crânienne, à hauteur du cervelet: après ce choc il a entendu (avant il n’entendait rien, les vitres étant fermées): un son grave modulé, croissant d’intensité. Pendant tout ce temps un troisième bonhomme Michelin restait à proximité de l’engin dans le champ. Le tête à tête est brusquement perturbé: subitement les deux êtres ont tourné la tête d’un mouvement parfaitement synchronisé, le son s’est arrêté, les êtres ont fait demi tour et repartent à vive allure vers l’OVNI. Le trépied disparaît, les êtres sont à l’intérieur de la chose qui se soulève de 50 cm et après 3 ou 4 secondes d’immobilité monte à l’horizontale pour disparaître. Dans le rétroviseur le témoin voit les lueurs blanches des phares d’une voiture qui s’approche. Affalé sur le fauteuil le témoin verra un automobiliste belge lui ouvrir la portière et lui demander: « Vous ont-ils fait mal? » Il les a vus, lui aussi, il a eu des ratés de moteur mais non l’extinction des phares. Après quelques sollicitations du démarreur la voiture du témoin put elle aussi repartir.

Michel BOUGARD: « Des S.V. aux OVNI » – SOBEPS 1976- p. 83 à 89