1975, fin d’année, USA, près de Toledo, Oregon
L’histoire est rapportée par le fils de l’instituteur en chef de l’école. « C’est arrivé à la fin de 1975 quand je fréquentais le collège à l’université de l’Oregon. Un week-end je revins à la maison et mon père me racontais alors ce qui c’était passé. Le mardi de la semaine écoulée, quelques enfants de la Toledo Jr. High School où il était directeur, s’étaient conduits de manière bizarre toute la matinée. Certains professeurs l’avaient remarqué et en avaient fait part à mon père. Il estimait que c’était assez étrange pour tenter d’en connaître la raison et il appela les enfants dans son bureau: c’étaient deux garçons et une fille. Tous habitaient dans la même zone à l’est de Toledo, près de la Pioneer Mountain. Mon père les questionnait mais les gosses n’avaient soi-disant rien à lui raconter. Comme à cet âge (12 et 13 ans) les adolescents sont très influençables par de menus événements, mon père n’insistait pas. Le lendemain, le mercredi, la fille n’était pas à l’école et les deux garçons, à nouveau, semblaient surexcités et bizarres. Mon père n’intervint pas. Le jeudi, la fille revint à l’école et les trois enfants, ainsi qu’un quatrième vivant également près de la Pioneer Mountain se conduisaient de plus en plus bizarrement, comme s’ils étaient effrayés de tout. Mon père n’avait toujours pas pris de décision, quand l’un des garçons lui demandait s’il pouvait lui parler. Mon père le fit entrer dans le bureau et le gamin lui racontait ce qui suit. Il semblait que dans la nuit du lundi, il y avait eu de bizarres lumières sur le flanc nord de la montagne, ainsi que des bruits étranges. Le garçon ajoutait qu’un vaisseau spatial était descendu du ciel et avait atterri dans un champ à proximité de sa maison. Ensuite l’histoire devint confuse. Quoi qu’il en soit la famille du garçon n’appela ni le shérif, ni la presse. Elle avait plus ou moins décidé d’ignorer la chose, dans l’espoir qu’elle s’en aille. C’est ce qu’elle fit. La garçon expliquait à mon père que les deux autres enfants avaient également vu le vaisseau, mais que le matin il était parti, laissant seulement une grande trace d’herbes brûlées dans le champ. Les parents avaient défendu d’en parler, disant que la chose était trop incroyable et qu’il en allait de leur réputation à tous. C’est pourquoi le mardi, il n’en avait pas parlé à mon père. Le mardi et le mercredi se passaient sans que rien d’anormal se produise. Mais dans la nuit du mercredi au jeudi, le vaisseau spatial revint. Cette fois ils avaient remarqué qu’il y avait des extraterrestres à bord, des petits gars dans des costumes brillants, qui étaient sortis pour ramasser des choses. Le garçon avait très peur qu’il ne viennent le chercher, ou l’un de ses petits chiens. Qu’avaient-ils pris? demandait mon père. Le garçon dit que c’étaient surtout des plantes, mais ils avaient également attrapé une vache et avaient amené la carcasse dans leur véhicule. Comme ces étrangers se trouvaient sur l’un des champs du père du garçon, au vu du vol de la vache, l’homme prit peur et décidait de ne pas aller leur demander le prix d’une location pour le champ qu’ils occupaient. Le lendemain matin à 7 heures, donc le jeudi, les étrangers étaient toujours là. Arrivé à ce point du récit, mon père appelait les autres enfants un par un, et tous confirmaient l’histoire. Le quatrième enfant n’avait vu le vaisseau que dans la nuit précédente et avaient vu à une distance de 60 mètres environ, comment ils avaient volé des poules et des lapins. Les extraterrestres étaient trois, le garçon dit qu’ils ressemblaient à des petites bûches avec des bras et des jambes. Pensant que les enfants avaient assisté à quelque chose d’étrange mais qu’ils l’avaient mal interprété, mon père appela la police. Je connais le chef de la police de Toledo depuis des années, nous faisions du sport ensemble. C’est l’homme le plus pied à terre et le plus rationnel que je connaisse. Jerry écoutait mon père et lui demanda ce qu’il attendait de lui? Aurait-il voulu qu’il aille voir pour les arrêter? Mon père dit qu’un coup d’oeil pour s’assurer qu’il n’y avait rein d’anormal, suffisait. Ainsi Jerry, accompagné d’un rédacteur du journal local « The Lincoln Leader » se mirent en route. (…) Première chose étrange en arrivant sur les lieux, toutes les maisons avaient leurs portes closes et pas un seul chien n’était à l’extérieur. Le shérif et le journaliste garaient la voiture et prirent le petit sentier enclavé pour aller voir s’il y avait une soucoupe dans le champ. Il y en avait une! Et autour, se promenaient trois petites choses. Elles amassaient des choses ça et là. Les deux hommes en restaient ébahis pendant 30 secondes, se trouvant à moins de 30 mètres d’une de ces petites créatures, à moins de 100 mètres de la soucoupe. A ce moment le journaliste eut un geste professionnel et prit son appareil pour faire quelques clichés. Mais quand il s’apprêtait à viser, l’un des petits étrangers pointait un « truc magique » et après un bizarre sifflement, la caméra refusait tout service. L’entité responsable de la panne, regardait ses deux congénères pendant un moment, puis continuait simplement à ramasser des feuilles , des brindilles, du sable, qu’il fourrait dans un sachet. Le policier et le journaliste restaient encore un long moment sur les lieux à regarder, et comme rien d’autre ne se produit, ils décidaient de s’en aller. Près de leur voiture la porte d’une des maisons était ouverte maintenant. Les gens invitaient Jerry et l’autre à entrer pour boire quelque chose. Ces gens expliquaient au policier qu’il fallait prendre son parti de l’événement et ne pas traîner dehors quand « ces choses » étaient là. A part la vache, ils n’avaient pas vraiment pris grand-chose, dirent-ils. Il valait mieux les laisser vaquer à leurs petites occupations et feindre un détachement poli. C’était la première fois qu’ils restaient si longtemps dans le pré. Finalement la soucoupe partit et dans la région on ne la revit jamais.
Don Ecker, UFO Magazine, d’après le récit de T.G. Browning, fils du directeur d’école