1954, 15 Octobre, France, vers Dieppe
LA REGION DIEPPOISE ATTEINTE A SON TOUR
SOUCOUPE, CIGARE et « être étrange » sont apparus à un habitant de Londinières
L’actualité fait une consommation courante de soucoupes et autres engins volants, et rares sont les régions qui n’ont pas encore trouvé en ces apparitions matière à dissertation.
Avouons cependant que la Normandie n’a pas été jusqu’ici très gâtée et l’on est fondé de se demander si la sagesse du Normand, lequel ne se laisse guère influencer et prendre aux « on dits », ne joue pas en l’occurrence un rôle prépondérant.
Si nous entendons, bien sûr, que les visions de soucoupes volantes tombent dans le domaine d’une imagination trop fertile, d’une hallucination individuelle ou collective…
Mais voici que vient de Londinières une information qui peut permettre à notre province (laquelle montrerait ainsi son désir de n’être point rétrograde) de se hisser au niveau des autres régions qui « ont vu ».
Et d’un seul coup, voilà qu’on nous sort quatre soucoupes, un cigare et un être étrange (de 1 m. 20, comme il se doit, pour ne point rompre le charme) accompagnée de phénomènes qui, eux non plus, n’ont rien de tellement inédit.
M. Henri Robert circulait en auto sur la R.N. 214, à la nuit tombante, entre Mesnières et Londinières – où il habite – quand, à Baillolet, il aperçut quatre engins superposés, de couleur orange « semblant être des soucoupes volantes », qui évoluaient à 300 mètres de hauteur. L’une d’elles se détacha, descendit et vint zigzaguer devant sa voiture avant de disparaître. Dans le même temps, M. Robert avait ressenti comme une forte commotion électrique et les commandes de son véhicule avaient été momentanément annihilées.
A peine était-il remis de sa surprise, qu’à 3 kms de là, M. Robert aperçut dans ses phares, au milieu de la chaussée, un être étrange de 1 m. 20 environ. Cette fois ce furent ses phares qui s’éteignirent, puis se rallumèrent aussitôt. L’automobiliste remarqua alors, au bord du talus, un engin long de trois mètres, pointu à ses deux bouts et de forme cylindrique.
Le fameux cigare dans toute l’acception du terme auquel il ne fallut « qu’une seconde » pour disparaître, tous feux éteints, dans la direction du Nord.
C’est à une heure du matin, samedi, que M. Robert est venu faire, à la gendarmerie de Londinières, le récit de ce qu’il avait vu et ressenti. Mais ses propos étaient incohérents, ses paroles sans suite.
Effet de la commotion dont il se disait avoir été la victime quelques heures plus tôt, ou réaction causée par l’amoncellement de soucoupes d’un autre genre, et d’un modèle plus courant, sur quelque guéridon.
Les gendarmes se rendirent à Baillolet où ils ne constatèrent rien d’anormal, ceci étant confirmé par un nouveau déplacement, samedi matin, de jour. Aucune trace, aucun autre témoin du phénomène…
Ce qui n’empêcha pas M. Robert, à 9 heures, de confirmer son récit.
FAITS LOCAUX
Non, la région Dieppoise n’est pas déshéritée!
Un Habitant de Londinières en a vu – non pas « une » – mais quatre
Soucoupes par ci, cigares par là.
Et chaque jour apporte de nouvelles apparitions dans le ciel de France et d’ailleurs.
Notre région n’avait pas jusqu’alors été favorisée par ces engins dont on fait actuellement une grosse consommation et sur lesquels on épilogue à qui mieux mieux.
Produits d’imaginations fertiles, hallucinations, phénomène de condensation? On s’y perd et il ne semble pas que l’on soit à la veille d’une explication qui pourrait confirmer les dires de ceux qui « ont vu » ou confondre les autres « qui ont cru voir » ou lancé des « canulars ».
Notre région, avons-nous dit, n’avait pas été particulièrement recherchée par ces engins mystérieux, n’avait pas été hantée par des êtres qui ne le sont pas moins. Mais aujourd’hui il n’en est plus de même et ceci grâce (!) au récit qu’est venu faire, dans la nuit de vendredi à samedi, à la gendarmerie de Londinières, M. Henri robert, qui habite cette dernière commune. A lui seul, et en un laps de temps très réduit, il déclare avoir vu quatre soucoupes, un cigare, et un être étrange.
Très beau butin, n’est-il pas vrai?
Mais venons-en aux conditions dans lesquelles toute cette armada d’un autre monde est venue défiler sous les yeux de M. Robert.
Celui-ci, en voiture, circulait vendredi, à la nuit tombante, sur la Route Nationale 414 entre Mesnière-en-Bray et Londinières, quand à Baillolet son attention fut attirée par la présence, au-dessus de lui, d’un groupe de « quatre engins superposés, de couleur orange, semblant être des soucoupes volantes, qui évoluaient à quelques trois cent mètres de hauteur. »
Soudain, il vit l’un des engins se détacher et venir zigzaguer devant son automobile, dont les commandes se trouvèrent momentanément annihilées. Dans le même temps, il ressentait comme une forte commotion électrique, tandis que la « soucoupe » disparaissait.
Le temps de se remettre, et M. Robert poursuivit sa route. Mais, trois kilomètres après la première apparition, l’automobiliste apercevait dans la lueur de ses phares un être étrange, d’environ 1 m. 20, qui traversait la chaussée. « A ce moment, mes phares s’éteignirent brusquement, puis se rallumèrent », déclara M. Robert, qui ajouta avoir alors observé au bord du talus un engin long de trois mètres, de forme cylindrique et pointu à ses deux extrémités.
Après les soucoupes et l’être étrange, le cigare, auquel « il ne fallut qu’une seconde pour disparaître tout feux éteints en direction du Nord. »
Ceci, nous l’avons dit plus haut, se passait à la nuit tombante, mais ce n’est qu’à une heure du matin, samedi, que le témoin de ces apparitions successives se présenta à la gendarmerie de Londinières. On ne peut pas dire qu’à ce moment le récit qu’il en fit fut très net.
Effet de la forte commotion qu’il dit avoir ressentie?
En tout cas, malgré l’absence de traces laissées en bordure de la route par l’engin « interplanétaire » et bien qu’aucune autre personne de la région ne soit venue révéler les mêmes faits, M. Henri Robert confirmait son récit samedi matin.
Une nouvelle histoire à ajouter à des centaines d’autres, toutes plus mystérieuses les unes que les autres…
Les deux auteurs ufologues CHARLES GARREAU ET RAYMOND LAVIER rapportent que le 15 octobre 1954 vers 19:45, à Fresnoy-en-Val, le vétérinaire Henri Robert roulait en voiture entre les villages de Fresnoy-en-Val et Chais, venant de Neuchâtel-en-Bray. Venant de traverser les bois de Hillet, il a aperçu sur sa droite à une distance qu’il a évaluée à 300 mètres quatre cercles de couleur orange superposés et « allant en se dégradant. »
« Soudain, comme si je venais d’être repéré, le plus petit cercle, celui du haut, s’est détaché du groupe à une vitesse vertigineuse et a foncé dans ma direction. Deux secondes à peine, et il est sur moi. Il se place à quelques mètres devant mon véhicule, en zigzaguant au ras du sol. Je ressens en même temps une commotion électrique. Mon auto ne « m’obéit » plus. Elle est comme folle! Ça dura une quinzaine de secondes. Puis, l’engin repart vers le groupe, qui disparaît aussitôt. »
« En arrivant à Bailleul-Neville, au carrefour de La Motte, à 3,500 km de la première apparition, et à 150 mètres devant moi, je vois dans mes phares un être d’environ 1,20 m de haut, assez corpulent, bras et jambes écartés. J’ai à peine le temps de constater que ses vêtements sont de couleur gris-bleuté. Mes phares s’éteignent. Ils se rallument 2 ou 3 secondes plus tard: le petit être a disparu. Instinctivement, j’accélère. Mais j’ai le temps d’apercevoir, sur le bord du talus, entre un pylône et un transformateur, un engin de forme cylindrique, effilé des deux bouts, long de 3 à 4 mètres, tous feux éteints. A ce moment précis, l’engin décolle à la verticale, s’élève rapidement, et disparaît en direction du Nord. »