Mr et Mme Vasseur France

Bonne lecture

18 octobre 1954, France, Saint-Samson-la-Poterie, vers 20h45

LE PASSAGE D’UN CIGARE VOLANT VU à St-Samson-la-Poterie

Après l’ouvrier trépané de Quarouble, le martien affectueux d’Auvergne, les soucoupes volantes de la Chapelle-en-Serval, l’atterrissage mystérieux de St-Crépin-Ibouvillers sans compter les centaines de manifestations insolites de vaisselle diabolique, voici le cigare volant de St-Samson-la-Poterie et son passager issu de la « guerre des mondes. »

Là, comme à St-Crépin, nous nous sommes rendus sur place. L’apparition était récente et les témoins prolixes. Nous avons eu la primeur de l’interview et des… recherches. Presque infructueuses, empressons-nous de le lire sans que cela puisse entamer notre volonté de renouveler ce genre d’enquête.

Le rayon lumineux

Lundi soir, le ciel était clair, les étoiles brillaient. Il était 20h45 quand M. André Vasseur, 25 ans, ouvrier à la briqueterie de St-Samson-la-Poterie regagnait à bicyclette, son domicile. Il était accompagné de sa femme. Tous deux venaient de passer quelques instants chez les beaux-parents d’André Vasseur à Fontenay-Torcy.

Ils allaient aborder la descente qui précède Héricourt-St-Samson lorsque leur attention fut attirée par une lueur rouge en forme de cigare, immobile dans le ciel à une altitude importante.

D’un seul coup, nous dit André Vasseur, la lueur plongea vers le sol à une vitesse vertigineuse laissant derrière elle une traînée rouge formant comme une queue.

L’engin disparut derrière une haie à quelques centaines de mètres de la route. »

Les jeunes gens n’étaient pas au bout de leur surprise. Parvenus au sommet de la côte, Mme Vasseur poussa un cri affreux.

– « Un cri de bête, » précisa son mari.

Sur le bord de la route, à quelques centimètres de son guidon, un être étrange dardait sur elle un regard impressionnant.

– « Je l’avais vu, moi aussi, mais je n’ai pas eu la force de pousser un cri. Il avait un mètre environ. De forme humaine, mais trapu, la tête coiffée d’un casque enfoncé dans les épaules, ses yeux m’ont frappé. Il s’en échappait un faisceau lumineux de couleur orange qui nous suivait.

– « Ma femme n’avait plus la force de crier. Elle est tombée sans connaissance. Je l’ai relevée et tenant les deux bicyclettes à la main je me suis enfui.

– « Si ç’avait été dans la côte, j’aurais été incapable de poursuivre mon chemin.

– « Je me suis retourné, le faisceau me suivait toujours. Le « petit bonhomme » n’avait pas bougé. Rentrés à la maison nous n’avons pu ni manger ni dormir. Deux heures plus tard j’étais encore décomposé.

Deux traces suspectes

Nous sommes revenus sur « les lieux » en compagnie d’André Vasseur, qu’accompagnait sa femme et son employeur, M. André Eriard.

– « Vasseur, nous a dit ce dernier, est un garçon sobre, travailleur, parfaitement équilibré. Il est particulièrement courageux et il faut vraiment qu’il y ait eu quelque chose de sensationnel pour qu’il ait perdu son sang-froid.

On refait le chemin parcouru la veille par les témoins.

– « C’est là qu’il était, nous affirme Mme Vasseur encore effrayée. »

Les gendarmes de Formerie, l’inspecteur Dejean, des renseignements généraux, le garde-champêtre de St-Samson qui les a rejoint inspectent les environs. A quelques mètres de l’endroit indiqué, on relève sur le bas-côté deux empreintes rondes et profondes de quelques centimètres de diamètre. Il est bien entendu impossible d’y attacher la moindre importance. Nous parcourons les prés voisins sous les regards indifférents d’un troupeau de bovins. Pas la moindre trace d’atterrissage, pas le plus faible indice.

– « Je n’irais plus chez ma mère le soir, conclut Mme Vasseur. Les millions de prime ne m’intéressent pas. Pour rien au monde je ne voudrais revoir ce que j’ai vu. »

Nous insistons pour savoir si les époux Vasseur ont déjà vu des avions de ligne au-dessus de leur village – ils nous en font une descriptions précise – , s’ils avaient lundi soir fêté un événement quelconque:

– « Nous avions bu une tasse de café et nous n’avions pas dîné! »

D’autres personnes ont vu le cigare volant: MM Edmond Nantier, Dael, Lair. Ils en font une description identique. – L’heure de l’apparition est concordante. Et ils ne se sont pas rencontrés avant leur déposition.

Un témoignage de plus à joindre à notre dossier déjà imposant mais pas le moindre soupçon de preuve. Les cigares volants du Beauvaisis gardent leur secret.


Rapport de Gendarmerie Nationale

E.M. F.A.A.
BUREAU SCIENTIFIQUE
COURRIER ARRIVEE
8 NOV. 1954

RENSEIGNEMENT

Origine: 02
Source: Gendarmerie
Valeur: B/2

Par P. V. N° 482 du 10.10.1954, la Gendarmerie de [Masqué] (Oise) rapporte que le 6.10.1954 vers 20 h. M. [Masqué] demeurant [Masqué] a observé pendant environ 40 minutes de 20h.10 à 20 h. 50 un disque lumineux de couleur rouge orange d’un diamètre apparent de la moitié de la pleine lune, supportant une espèce de nacelle. Cette apparition dont l’intensité lumineuse était variable, et qui s’est alternativement éteinte et rallumée plusieurs fois, semblait se trouver au-dessus de Senlis et se déplaçait très lentement vers la droite par rapport au point d’observation.

La famille de M. [Masqué], composée de sa femme, ses 2 fils et sa belle-fille a également observé ce phénomène.

Par P: V: n° 553 du 19.10.1954, la Gendarmerie de [Masqué] (Oise), rapporte que le 18.10.1954 Mme [Masqué] et son ami [Masqué] circulant à bicyclette entre FONTENAY TORCY et SAINT SAMSON LA POTERIE ont aperçu un engin forme « cigare » se dirigeant à une vitesse prodigieuse d’ouest en est, puis tombant à la verticale. Cet appareil possédait à l’avant un phare blanc tandis qu’à l’arrière s’échappaient des flammes de couleur rouge-orange. Pendant quelques secondes, la région (encaissée) a été éclairée sur 2 à 3 km2. 300m. plus loin, la femme, qui avait dès l’apparition ressenti de violents maux de tête, a aperçu dans le phare de sa bicyclette un « homme » étrange debout et immobile sur le bas-côté de la chassée, elle se sentit les jambes paralysées. Aux dires de M. [Masqué], qui, la suivant, vit également « l’homme », elle n’en serait passé qu’à quelques centimètres.

Signalement de « l’homme »: taille 1m. environ, visage noir, tête casquée, corpulence forte, veste de cuir avec plastron à reflets brillants. Les rayons lumineux de ses yeux donnaient la sensation d’émettre des décharges électriques paralysant les jambes de 2 cyclistes et leur provoquant de violent maux de tête.

Les deux témoins ont éprouvé une frayeur intense. Ces personnes sont réputées de caractère sérieux et elles ne s’adonnent pas à la boisson.

M. [Masqué] demeurant à [Masqué], déclare avoir vu à la même heure, en revenant de son travail, le « cigare » descendant à la verticale; il déclare également que la région s’en est trouvée éclairée comme en plein jour pendant l’espace de 2 secondes.

Par P. V: n°752 du 23.10.1954, la Gendarmerie [Masqué] (S.I.) rapporte que le 19.10, de 21 h.30 à 23 h. 30; Mme [Masqué] et sa fille [Masqué], ont assisté de leur fenêtre à un spectacle lumineux étrange. Le logement [Masqué] est une dépendance du château d’EU, il est en surélévation de 12 mètres par rapport au Boulevard Hélène.

Dans la direction de la côte d’Ault, appelée également Côte Saint Valéry, à environ 1 km. 500 de leur point d’observation, ces personnes ont vu des lueurs éclatantes paraissant venir d’un point terrestre. La nuit était très noire, il y avait du vent et il venait de pleuvoir fortement. Les lumières devenaient de plus en plus fortes et éblouissantes, l’émetteur restant fixe. A un moment donné des points lumineux firent lancés de l’engin émetteur dans diverses directions, ces « fusées » formaient des cercles rouges, tournoyant et revenant à leur base de départ. Ce « ballet lumineux » semble ne s’être déroulé exclusivement qu’au sol.

Les dames [Masqué] ne sont pas sujettes aux hallucinations, elles sont calmes et sensées, la jeune fille a été élevée au Collège d’EU jusqu’à l’âge de 18 ans, elle est en possession du B.E. [Brevet d’Etudes] et parle l’anglais et l’allemand.

Des personnes ont aperçu, du Pont route sur la Bresle, des lueurs inhabituelles dans la direction de la côte de Saint Valéry mais n’ont pu observer le « ballet ».

Un chef monteur électricien de l’E.D.F. à qui les gendarmes ont demandé son avis, pense qu’à l’endroit indiqué deux lignes à haute tension traversant les champs, l’humidité résultant de la pluie abondante a pu provoquer un arc électrique puissant et de plusieurs couleurs. Il n’explique pas le phénomène des lumières tournoyantes.

Par P.V. n° 159/4 du 23.10.1954 la Section de Gendarmerie de [Masqué], rapporte que le 21.10.154 à 19 h. 30, le Maréchal des Logis Chef [Masqué] et le Gendarme [Masqué] de la Brigade de [Masqué] ont observé un phénomène lumineux alors qu’ils circulaient entre Andres et Guines, se dirigeant vers Guines.

Ils virent une traînée lumineuse très brillante traverser le ciel à basse altitude et à très grande vitesse suivant une trajectoire rigoureusement horizontale orientée N-S.

La chose avait la forme d’une cône, point en avant, de 200 à 300 m. de long et d’un diamètre de 2 à 10 m., la base du cône étant prolongée par une multitude d’étincelles – altitude 400 à 500 m. Aucun bruit émis – luminosité de l’éclair. Le phénomène a été visible pendant 15 secondes au maximum.


OBSERVATION OVNI PAR DES MILITAIRES A 75km LE SOIR MÊME

Quelques heures plus tard entre 1h30 et 1h40 (nuit du 18 au 19)

PV n°4126 (1954309677)

Le mardi 19 octobre 1954 entre 1h30 et 1h40 plusieurs militaires (dont un 2e classe, un caporal-chef et un sergent) d’une station radar de Doullens (80) (le radar ne fonctionne pas ce soir-là) observent par une nuit sombre un phénomène aérien inhabituel situé sous une couche nuageuse continue de stratocumulus (base estimée à 1000 m). L’observation présente 3 phases :

Phase 1 : le phénomène lumineux de couleur verte apparait à 1h34 au-dessus d’une ferme à L’Est NE (direction Mondicourt) sortant des nuages selon un angle de 45° avec la verticale puis se déplace horizontalement vers l’Est à une hauteur de 45° sur 90° (texte) ou 120° (plan) en une demi-seconde, sans bruit, en changeant de couleur (vert à orange puis rouge terne). Cette phase n’est apparemment vue que par la sentinelle dans sa guérite située sur le terre-plein devant la station radar.

Phase 2 : le phénomène s’arrête net au-dessus de La Bellevue (direction Est) à une hauteur angulaire de 60°(hauteur estimée à 800 m). Ce stationnement dure 2 (sergent) à 3 (2e classe) minutes ce qui permet à la sentinelle de prévenir ses supérieurs. L’objet se détache nettement sur la couche de nuages avec une taille angulaire d’environ 1°. Pour le sergent il a une forme de disque dont on voit la face inférieure mais dessine une ellipse inclinée de 25-30° sur l’horizontale. Il émet une lumière qui change de couleur toutes les 5 secondes environ : « blafarde verte » passant à l’orangé puis au jaune (sergent) en gardant un fond verdâtre (2e classe). Il oscille (sergent) ou se déplace horizontalement et verticalement (2e classe).

Phase 3 : le phénomène se déplace en sens inverse de son arrivée à grande vitesse et disparait dans les nuages durant 30 secondes, réapparait quelques secondes (sergent) ou 2 mn (2e classe) puis disparait.

Source GEIPAN


RR3 & PARALYSIE SUR BICYCLETTE LA VEILLE !

Le 17 octobre 1954 : Cas de Albert Géraud


Trois cas alignés approximativement