1971, 5 MARS, ENTRE TRÉNAL ET CONDAMINE, JURA, FRANCE
M. Camus de Gevingey possède un second magasin à Savigny: il fait de fréquents déplacements entre les deux. Cette nuit-là il rentrait vers 01 h 10 et venait de dépasser le petit village de Trénal. Une vive lueur au loin attire son attention: elle n’était pas sur la route, mais plus à droite. Il continue à rouler et s’approche très vite du lieu où se situe cette source lumineuse. Il vit alors que les lumières étaient disposées régulièrement au sol, sur une ligne parallèle au bois. C’étaient des rectangles de teinte bleutée comme fluorescents: il en compta huit, le grand côté parallèle au sol. Puis il aperçut presque en même temps une sorte de dôme d’apparence métallique terne, haut de 8 m environ et large de 15 m. Continuant à rouler, une surprise l’attend: trois êtres étaient là, semblant l’attendre. Il les qualifiera d’animaux, tant leur aspect était étrange. Ils étaient à 4 pattes, grimpaient l’accotement. La peur le saisit. Surtout quand il aperçut une vingtaine de ces êtres dans le pré: certains debout, d’autres à quatre pattes comme s’ils cherchaient quelque chose. Les trois près de l’arbre étaient de teinte marron, presque noire, comme tannés. Leur tête avait l’aspect de celle d’une fourmi, un lobe arrondi encadré de deux autres lobes gonflant comme des joues. La voiture passa très vite devant eux, ils ne firent aucun mouvement. A peine venait-il de les dépasser qu’une lueur emplit sa voiture: regardant par le rétroviseur il eut l’impression qu’on lui tirait dessus à bout portant. Dès cet instant sa peur disparut. Il eut le temps de remarquer que les êtres dans le pré étaient de plus petite taille et qu’ils avaient les bras au sol. Un autre sentiment l’envahit: depuis qu’il était atteint par le rayon, il n’avait plus conscience de ce qu’il faisait. Il avait l’impression que sa voiture roulait seule, et elle ralentit de 100 km/h à 20 km/h quoiqu’elle soit restée en 4e vitesse. Il a bien remarqué qu’elle ralentissait, mais cela ne l’affecta pas. Quelques instants plus tard il remarqua que le capot de la voiture était devenu fluorescent, mais cette anomalie disparut très vite. La voiture ne roulait plus qu’à 20 km/h et chose incroyable, elle reprit seule petit à petit son régime, sans son intervention consciente. Il ne s’arrêta pas, continua sa route à 50/60 km/h jusqu’à Condamine complètement désorienté. Il ne reprit ses esprits que dans ce village et poursuivit jusque chez lui à Savigny. En se déshabillant il fut surpris de voir des traces de rectangles de 4 à 6 cm sur 2 à 3 cm sur la chemise, jusqu’à la ceinture. Ils étaient répartis sur le côté gauche; il y en eut 7 ou 8. Ils étaient jaune or, phosphorescents. Très fugaces ils ne persistèrent que 5 à 6 minutes après qu’il l’eut ôtée. Trois jours plus tard apparurent aux mêmes endroits des rectangles de couleur brune. Il fallut trois ou quatre lavages à la machine avant qu’elles ne disparaissent. La peinture de la voiture s’altéra au point que lors des lavages elle laissa des traces vertes sur le chiffon. Conséquence agréable: depuis des années M. Camus souffrait de maux de tête suite à une maladie du foie: 6 mois après cette rencontre il n’a toujours pas ressenti de douleurs ni au foie ni à la tête.
L.D.L.N. « Mystérieuses Soucoupes Volantes » – ALBATROS-ETAPES 1973, p. 108 à 115
« Des traces de pas très longues, pas celles d’oiseaux »
(témoignage de sa fille)