30 novembre 1989, New-York
Le cas de Linda Cortile (alias “Linda Napolitano”) est sans aucun doute le cas le mieux documenté, le plus impressionnant et le plus complexe de notre époque.
Le 30 novembre 1989, Linda Cortile va se coucher. Il est environ trois heures du matin, son mari et ses enfants dorment profondément. A peine allongée, Linda ressent une sorte d’engourdissement puis une paralysie qu’il la gagne petit à petit. Elle connaît cette situation et sait qu’il s’agit des préliminaires à un enlèvement en raison de ses expériences passées. Elle essaie de réveiller son mari, mais en vain. Elle ressent soudain une présence et voit un petit être gris qui la fixe du regard. dans un dernier effort, elle jette un oreiller dans sa direction, puis la paralysie la gagne entièrement, elle a l’impression qu’on lui palpe la colonne vertébrale, puis plus rien. Elle ne se souvient ensuite que lorsqu’on la ramène dans son lit et que, effrayée, elle se précipite dans la chambre de ses enfants, elle craint qu’ils ne soient morts.
En contact avec Budd Hopkins depuis avril 1989 afin de suivre des régressions et de rechercher dans son passé car elle soupçonnait avoir été enlevée entre l’âge de 20 et 30 ans, Linda lui rapporte le lendemain matin avoir été de nouveau enlevée vers 3 h15 la nuit même. Elle avait quelques souvenirs conscients mais partiels de ce qui s’était produit.
Sous hypnose, Linda se souvient que trois ou quatre extraterrestres étaient présents dans sa chambre. Puis elle est emmenée par ces créatures en lévitant à travers la fenêtre fermée de son appartement situé au douzième étage, dans le quartier Est de Manhattan.Transportée dans un rayon de lumière bleue, elle est menée jusqu’à un vaisseau en vol stationnaire au-dessus de son immeuble. Elle subit un examen médical, puis on la ramène en la lâchant brusquement au dessus de son lit. Craignant que son mari et ses deux fils n’aient été tués par les extraterrestres, paniquée, elle s’assure qu’ils respirent encore en tenant un miroir sous leur nez et constate avec soulagement qu’ils vont bien.
Nous avons jusque là un enlèvement extraterrestre typique, montrant les caratéristiques habituelles et très impressionnant par le fait qu’il se soit déroulé en plein Manhattan et qu’un vaisseau immense se trouvait en vol stationnaire au dessus de la ville, à très basse altitude.
En février 1991, c’est à dire 15 mois après l’incident, Budd Hopkins reçoit une lettre de deux prétendus officiers de police qui auraient observé l’enlèvement de Linda depuis leur voiture garée à quelques blocs de son immeuble. Ces deux hommes décrivent avoir vu une femme flotter dans les airs jusqu’à un très grand vaisseau immobile au dessus de l’immeuble, puis l’engin aurait pris de l’altitude pour s’éloigner et plonger dans l’East River près du pont de Brooklyn. Richard et Dan, s’étant ainsi nommés et désirant rester anonymes, se sont énormément inquiétés pour cette femme, sont restés 45 minutes à attendre que l’OVNI refasse surface mais celui-ci n’est pas réapparu.
Linda, bouleversée d’avoir confirmation que les évènements qu’elle espérait imaginaires soient bien réels, reçoit la visite des deux hommes peu de temps après, apparement soulagés de la voir saine et sauve.
Bien qu’aucun détail n’ait été divulgué au grand public, l’affaire rebondit quelques semaines plus tard lorsque Budd Hopkins est à nouveau contacté par Richard et Dan qui lui avouent ne pas être des officiers de police comme ils l’ont prétendu, mais des officiers des services secrets qui, la nuit de l’enlèvement, escortaient un homme politique important. On suppose fortement que ce troisième témoin serait Javier Perez de Cuellar, bien que son identité n’ait jamais été officiellement dévoilée, qui était alors le Secrétaire général des Nations Unies.
Leur limousine était tombée mytérieusement en panne à deux blocs de l’immeuble de Linda et c’est de leur véhicule que les trois hommes observèrent la scène de l’enlèvement.
Les deux hommes, apparement plus que bouleversés parce qu’ils avaient pu observer ont kidnappé Linda par deux fois, en avril et en octobre 1991 et cela durant des heures, lui posant des questions aberrantes, la soupçonnant d’être une extraterrestre ou de collaborer avec les aliens.
En novembre 1991, Budd Hopkins reçoit une lettre et des dessins d’une retraitée, Janet Kimble, dont la voiture avait mysrieusement calé alors qu’elle franchissait le pont de Brooklyn vers 3 h du matin. Elle avait vue sur l’immeuble de Linda qui se trouvait à environ 400 mètres. Les lumières du pont s’étaient éteintes et les autres voitures qui s’y trouvaient furent également iimmobilisées, tout semblait figé. Mme Kimble prétendit avoir vu l’ovni, les extraterrestres et une femme flottant jusqu’à l’engin. Les dessins de l’événement effectués par ce témoin et par l’un des agents des services secrets, correspondaient sur de nombreux points. A cette époque, aucun détail de l’affaire n’avait été dévoilé au public.
Un autre témoin se trouvant sur le pont de Brooklin cette nuit là raconte :
“A exactement 3 h 15, j’avais parcouru environ un tiers de la route traversant le pont et la voie était quasiment libre devant moi, l’éclairage de la voiture ainsi que le moteur ont stoppé d’un coup et mon véhicule a roulé lentement au point mort jusqu’à l’arrêt. […] Dans l’attente d’être percuté par une des voitures derrière moi, j’ai jeté un oeil dans le rétroviseur et j’ai vu les phares de tous les véhicules présents s’éteindre également. Exactement comme dans mon cas, ils ont roulé au point mort, lentement, et se sont arrêtés. Cela était comme si tout cela se déroulait au ralentit. L’éclairage du pont s’est éteint aussi et tout est devenu sombre autour de nous. […] La lumière a changée de forme, d’un ovale long à un rond parfait. Elle s’est positionnée sur un des proches bâtiments. Je n’ai tout d’abord pas reconnu de quel bâtiment il sagissait. Comme si on avait pu lire mes pensées, le rayon lumineux descendant jusqu’à la route a balayé la façade, de sorte que j’aie pu voir les deux grilles d’environ 15 pied de haut. Il sagissait des deux grilles du complexe de la Cherry Street, seul accès donnant sur la cour intérieure.
J’ai vu ce bâtiment des milliers de fois. Comment pouvais-je douter ? Le rayon lumineux est encore passé le long du bâtiment central, puis s’est dirigé vers le haut pour stopper à la hauteur du dernier étage, éclairant la partie inférieure d’une double fenêtre. A droite, se trouvait une autre fenêtre, plus petite, probablement une fenêtre de salle de bain. Le rayon blanc-vert est devenu lentement plus intense. A ce moment là, je ne sais pour quelle raison, j’ai regardé dans mon rétroviseur lorsque le ciel a été illuminé d’un coup. Entre temps, une douzaine de personnes étaient sorties de leurs véhicules en panne. L’éclair a illuminé les silhouettes et le pont. Quelques-une d’entre elles ont commencé à crier, pleurer et à réagir comme des oiseaux craintifs en cage, tandis que d’autres restaient là, complètement absourdis et regardaient vers le bâtiment. La scène était surréaliste et me fichait une frousse terrible.
[…] Lorsque j’ai à nouveau regardé le bâtiment, les lumières étaient complètement différentes. Le rayon me rappelait plutôt un spot venant d’une source située au dessus du bâtiment et éclairant celui-ci, d’une lumière dans les tons bleus. Au milieu de cet éclat, quatre objets “sphériques” sont apparus successivement, alignés et positionnés comme la pointe d’une flèche, ils montaient vers la source de cette lumière. Leur montée était associée à une sorte de roulement, puis ces “boules” se sont ouvertes comme des fleurs. Je pouvais reconnaître trois créatures grises dans les combianisons noires, en position triangulaire et au milieu, une femme ressemblant à un ange, en chemise de nuit blanche et aux cheveux noirs. Ses longs cheveux “flottaient” comme si elle avait été dans l’eau et donnaient l’impression d’être attirés vers le haut.
[…] Suite à ces évènements, je me souviens que les personnes présentes sont retournées dans leurs véhicules, on mis le moteur en route et ont continué leur chemin, comme si rien ne s’était passé. Ils ont du penser la même chose que moi : Quelle que soit l’origine de ce que nous avions vu, cela serait surement mentionné dans les journaux ou à la télé. A peine m’étais-je éloigné de quelques mètres de cet endroit fatal, l’évènement est complètement tombé dans l’oubli”.
Suite à de longues et minutieuses investigations, d’autres détails très importants sont apparus :
Cette nuit là, Linda n’a pas été la seule victime d’enlèvement.
Indépendement de Linda et sans connaître aucun détail de cette affaire, une autre femme habitant New-York rapporte avoir vécu une expérience similaire cette nuit là. Des Gris sont venus la chercher dans sa chambre, dehors, elle avait l’impression de glisser sur le trottoir. Elle s’est rendue compte que des dizaines de personnes se trouvaient dans la même situation qu’elle, accompagnées par des Gris, et se déplacant en glissant. Ces personnes se sont trouvées réunies au bord de l’East River, non loin du pont de Brooklin, des objets lumineux planaient dans le ciel. Apparement, cette nuit là, il y a eu un enlèvement de masse. Cette femme se souviendra sans l’aide de l’hypnose de cette expérience, la racontera le lendemain matin à son mari et à sa soeur, un peu plus tard à Budd Hopkins qui approfondira les choses avec l’aide de la régression.
Les deux agents de sécurité Dan et Richard, ainsi que l’homme politique, témoins de l’enlèvement de Linda Cortile, ont été eux aussi victimes cette nuit là.
Quelques mois après qu’ils aient kidnappé Linda (qui sera toujours suivie depuis par des types bizarres, au point qu’un policier, ami de Budd Hopkins, doive l’accompagner lors de ses sorties), Budd Hopkins reçoit une nouvelle lettre de Dan et Richard.
Les trois hommes ont le même souvenir conscient des évènements de cette nuit là. Ils ont observé la scène de l’enlèvement, se sont retrouvés impuissants face à la situation, l’homme politique est devenu hystérique, voulait plonger dans le fleuve afin de sauver Linda. Dan et Richard ont eu grand peine à le calmer. Puis d’un coup, sans savoir comment, ils se sont retrouvés sur une plage où Linda était également, elle creusait le sable avec des Gris, avec une sorte de petite cuillère à long manche.
Ensuite, ils se sont retrouvés à nouveau près de leur voiture, en plein Manhattan, l’homme politique était sur le toît du véhicule, sans savoir comment il était arrivé là.
Dan et Richard expliquent dans leur lettre que ce souvenir ne les quitte plus. Linda est même venue leur parler durant cette expérience, elle travaillait avec les Gris, et ils ne pouvaient faire autrement que de penser qu’elle était une des leurs. C’est pourquoi ils l’ont enlevée, l’ont interrogée et qu’ils ont examiné ses orteils, car dans leur souvenir, les Gris ne possédaient pas d’orteils.
Non seulement il semblait qu’il y ait eu un enlèvement de masse cette nuit là, mais que les trois hommes aient été également impliqués. Or, lors de la première séance d’hypnose, Linda n’a fait aucune allusion à cette scène sur la plage. Budd Hopkins décide donc d’hypnotiser à nouveau Linda, sans lui parler de cette lettre et de ce que les hommes ont décrit. Jusqu’alors, ils s’étaient concentrés sur le rapt de Linda par les deux hommes, afin d’essayer de remarquer le numéro de la voiture (appartenant au corps diplomatique) afin de découvrir la véritable identité des trois hommes, que Budd Hopkins voulait à tout prix rencontrer personnellement.
Sous prétexte de chercher de plus amples détails sur la nuit de l’enlèvement de Linda, et qu’elle aurait peut-être aperçu la voiture des trois hommes alors qu’elle lévitait dans les airs, Budd réussi à la convaincre, sans grandes difficultés, à se faire à nouveau hypnotiser.
Ce que raconte Linda sous hypnose coincide point par point avec le récit de Dan et Richard. Linda raconte spontanément cette scène de la plage lorsque Budd Hopkins lui demande si elle se trouve toujours à l’intérieur de l’OVNI.
Cela doit provoquer comme un déclic chez Linda, qui raconte la suite des évènements.
Résumé de la séance d’hypnose
Linda se retrouve dans un endroit fortement éclairé, elle a froid en chemise de nuit. Elle entend du bruit, mais n’arrive pas sur le moment à l’identifier. Un peu plus tard, elle se rend compte que le bruit qu’elle entend est celui des vagues. Il fait nuit, mais il y a une forte lumière, les Gris qui l’accompagnent possèdent de petites boites en forme de cube qui diffusent une lumière étrange. Linda se retrouve à creuser le sable avec cette sorte de cuillère, elle dit chercher certains minéraux (en donnant des noms compliqués) et énumère le rôle que jouent ces minéraux sur l’environnement. D’un coup, elle aperçoit trois hommes assis sur le sable. Elle se fait la remarque qu’ils ne sont pas habillés en conséquence pour une balade sur la plage, ils sont tous trois en costume. Elle se lève, va vers eux, trouve un poisson mort sur le sable, le prend dans ses mains et le brandit sous le nez des trois hommes et leur fait un sermon sur la protection de l’environnement, sur les dangers qu’encoure notre planète. Elle se sent très triste et en colère à la vue de ce poisson mort.
Une fois la séance d’hypnose terminée, Linda restera perplexe à l’énumération des minéraux qu’elle cherchait avec les Gris, car elle ne connait absolument pas ces termes scientifiques, et le rôle que jouent ces minéraux sur l’environnement. Elle sera également très surprise de son comportement : elle ne pourrait jamais prendre un poisson mort dans ses mains. Elle a une sainte horreur des poissons, elle ne les fait cuire que si le poissonier les a vidé, et en a fait des filets, sinon, elle n’y touche pas.
Radio de l’implant
Linda était préoccupée par une bosse sur son nez. Des radios avaient fait apparaître un petit objet cylindrique qui, nul ne pouvait dire comment, s’était logé dans son nez…
Fin octobre 1991, Linda se reveilla le visage maculé de sang séché, pris de panique elle appela Hopkins qui lui conseilla d’effectuer d’autres radios aux rayons X. Sur cette seconde série de clichés, l’objet n’apparaissait plus ! on peut supposer que l’objet a été ôté pendant cette nuit là.
Alors qu’elle se faisait examiner par un ORL, justement à cause de cette bosse sur le nez qui l’inquiétait, celui-ci lui a demandé à quand remontait l’intervention qu’elle avait subit au nez.
Linda, perplexe répond que jamais elle n’a subit d’intervention chirurgicale au nez, le médecin lui fait remarquer qu’elle a une cicatrice à l’intérieur de sa cavité nasale et se fâche presque lorsque Linda soutient qu’elle n’a vraiment jamais été opérée à cet endroit.
Nous avons donc un enlèvement présentant des traces physiques, observé par plusieurs témoins indépendants les uns des autres, qui ne connaissaient aucun détail de cette affaire, qui rapportent les mêmes faits. Un homme politique est impliqué dans cette histoire et sera lui même enlevé. On pourrait penser que lors de cet enlèvement en plein Manhattan les aliens aient délibérément manifesté leur puissance et la réalité de leur présence sur Terre à l’intention d’un des acteurs majeurs de la politique ayant une influence internationale.
“Witnessed : The True Story of the Brooklyn Bridge” a été publié en 1996, Budd Hopkins