Maslin Beach Australie

Bonne lecture

Australie, 10 Mars 1993, Eric Thomason

Le 15 Décembre 2012, Robert Hulse publie sur le web les meilleures images du cas « Maslin Beach ».

Il explique sur ce même forum les conditions d’obtention de ces images :

« En novembre 2008, je me suis rendu à Adélaïde pour rendre visite à un ami proche. Pendant que j’étais là-bas, on m’a demandé de faire une interview radio dans les studios ABC d’Adélaïde. Une semaine plus tard, j’ai donné une conférence sur les crop circles et les phénomènes associés au groupe australien Cosmic Connection, ce que j’ai énormément apprécié.
Aussi agréable que tout cela ait été, la plus grande joie de ma visite en Australie a été lorsque j’ai rendu visite à Eric et Pauline Thomason chez eux à Maslin Beach. Écouter Eric raconter son récit sur la façon dont il en est venu à photographier les deux engins qui sont devenus un seul, c’était merveilleux, et la sincérité des deux était incontestable dans mon esprit.
Alors qu’Eric déposait ses photos sur la table devant moi, je dois avouer que j’ai été quelque peu déçu par la petite taille des photos et les images n’étaient guère meilleures que celles que mon ami australien avait en sa possession. J’espérais plutôt pouvoir emprunter les photos d’Eric pour pouvoir en faire des copies à rapporter en Angleterre. Eric m’a aussi dit que son gendre de l’époque (il n’est plus le gendre d’Eric) avait emprunté les négatifs originaux, et qu’au moment de les rendre, ils avaient été rayés. Le gendre a déclaré qu’ils avaient été griffés par le magasin où il faisait faire des copies. Cependant, je suis convaincu que ce n’était pas la vérité car le gendre était un membre actif de l’armée australienne. Quelle branche je ne sais pas. Je suis convaincu qu’endommager les négatifs de ces photos importantes était une mission qui lui avait été confiée par ses supérieurs qui, j’en suis sûr, étaient bien conscients de l’importance de ces photos.
Une semaine avant mon départ d’Australie, juste avant Noël, mon ami me montrait d’autres endroits magnifiques juste au nord de Maslin Beach, lorsque nous avons décidé à l’improviste de rendre visite à un vieil ami qu’il n’avait pas vu pendant plusieurs années. La conversation s’est tournée vers ce que j’avais fait pendant mon séjour en Australie, et à ce moment-là, il s’est rappelé qu’il avait des photos d’ovnis quelque part dans les environs. Il a découvert les quatre photos au format A4 dans un porte-revues et, à ma grande surprise, il s’agissait des photos d’ovnis de Maslin Beach. Ce sont des copies originales des photos originales et montrent des détails beaucoup plus clairs que ceux que vous, ou quiconque d’ailleurs, avez vus. Elles sont bien meilleures que celles en possession d’Eric, la raison étant que ses photos originales ont été volées. J’ai maintenant transmis à Eric une série de photos basées sur ces photos nouvellement découvertes.

Il ressort clairement de l’état de ces exemplaires nouvellement découverts que le propriétaire n’y a pas fait très attention. Il y a des éclaboussures évidentes de ce qui ressemble à de la peinture en émulsion blanche et il y a aussi un brunissement des images dû, je pense, à leur mauvais stockage. Cependant, les parties importantes des photos sont superbes. J’ai eu l’avantage de rencontrer Eric, ce que vous n’avez pas fait, mais j’espère que ces meilleures images parleront d’elles-mêmes.
Pour ma part, je pense qu’il s’agit peut-être de la série de photos d’OVNIS la plus importante du domaine public. La raison est qu’à mon avis, ils montrent la manière dont ces extraterrestres manipulent la lumière. Il y a un faisceau de lumière qui semble frapper le centre supérieur du plus gros vaisseau. Je crois qu’il pourrait s’agir d’un faisceau de transfert d’énergie émanant d’un engin beaucoup plus gros, peut-être en orbite terrestre. Ce type de transfert d’énergie a été décrit dans des cas de rencontre antérieurs, notamment celui de Daniel Fry, ce n’est donc pas un concept nouveau. On pourrait avancer qu’il s’agit d’une traînée de condensation d’un avion à haute altitude qui se trouve justement en intersection sur la photo avec la traînée de condensation d’un avion. toit de l’engin. C’est bien sûr une forte possibilité, mais j’ai l’impression que ce n’est pas la réponse.
Il y a une autre boucle de lumière immédiatement sous le plus gros vaisseau et je suis convaincu que cette lumière, qui était visible par Eric lorsqu’il a pris la photo, est une sorte de plate-forme d’amarrage sur laquelle le plus petit vaisseau s’engagera. Sur la dernière de la série de photos, le plus petit engin est relié au plus grand par trois faisceaux lumineux. Deux de ces faisceaux semblent provenir de la zone de l’une des trois plus grandes lumières situées sous le vaisseau mère, tandis que le troisième faisceau semble provenir du centre de la zone d’amarrage du vaisseau mère.
Enfin, sur cette dernière photo on peut voir un arc de lumière qui semble s’étendre vers le sol. Il y a trois sphères de lumière distinctes sur cet arc. Je pense que cela pourrait bien être le résidu de la plate-forme d’accueil mentionnée précédemment.
Si mon analyse est correcte, il n’est pas étonnant que les autorités aient été si perturbées lorsque ces photos ont été rendues publiques.
J’ai envoyé ces nouvelles photos à un expert pour analyse.
« 

L’analyse de Robert Hulse concernant ces « faisceaux de transfert d’énergie » n’appartient qu’à lui. C’est sans doute une explication extrapolée liée à son intime conviction et cela n’enlève rien à la crédibilité de ce cas.

Robert Hulse WITH ERIC AND PAULINE THOMASON AT THEIR HOME IN MASLIN BEACH, ADELAIDE.
Mr Thomason’s first picture of the object coming out of the water. The three legs could be seen together with several port holes.
The main object has turned its bottom to the photographer and a second object has appeared a little farther away.
Both of the objects in a slightly different position.
The main object with the second object slightly under a bit farther away.

Eric Thomason, est une personne âgée vivant à Maslin Beach dans le sud de l’Australie. Non loin de sa maison se trouve une vieille mine abandonnée, « Old Maslin Quarry », où il emmène parfois son chien pour une promenade.

On retiendra que M. Thomason fut pilote de bombardier à la Royal Air Force lors de la seconde guerre mondiale. Il a reçu deux distinctions militaires dont la prestigieuse « Distinguished Flying Cross ». Elle est attribuée « pour un ou des actes de vaillance, de courage ou de dévouement accomplis en vol, au cours d’opérations actives contre l’ennemi ». Il a par ailleurs écrit ses mémoires dans un livre.

En Mars 1993, Eric décide d’essayer de documenter cette mine à l’aide de l’appareil photo de son fils, un Kodak S50 avec un film Fuji 100 ASA. En dépit de n’avoir jamais eu d’appareil photo et de n’avoir pratiquement aucune expérience dans la photographie, Eric se lance afin d’essayer de capturer la beauté des couleurs de la mine à ciel ouvert, en prenant autant d’angles différents que possible. Le concours photo dans le magazine « Times-Sud Messenger » sur la meilleure image d’un lever de soleil sur terre l’a également motivé dans sa décision.

Il pensait qu’il serait peut-être en mesure de prendre en photo le lever du soleil à « Ochre Point », une falaise de 60 mètres, d’où les deltaplanes s’installent pour le décollage – mais le soleil était caché derrière une épaisse couche de nuages.

La journée du mercredi 10 Mars ne présentait pas les conditions parfaites : un frais matin, à seulement 14 degrés Celsius et des bourrasques de vent venant de l’ouest.

Eric Thomason, accompagné de son chien, va à pied vers Ochre Point (qui selon Mme Thomason prend 5 minutes). Du haut de la falaise herbacée, il est forcé d’accepter qu’il n’y aura pas de lever de soleil visible ce matin-là. Une couche persistante de nuages bloque le soleil, et il est 5h45 du matin quand Eric a le
visage tourné vers l’ouest en direction de l’océan.

« C’est alors que j’ai vu un mouvement à la surface de l’eau, et quelque chose qui ressemble à la tour sur un sous-marin atomique a émergé […] Lorsque l’objet est sorti de l’eau, j’ai pu voir que trois pieds dépassaient sous la coque. J’ai également été en mesure de voir comment il tournoyait, et la façon dont les trois pieds sont rentrés dans la coque. »

Avant que les pieds ne soient rentrés, Eric réussit à prendre sa première photo de l’objet, il estime la distance à environ 400 mètres. Il se rend compte ensuite à quel point sa position est exposée, là sur le dessus de la falaise « Ochre Point » avec le soleil faisant de lui une cible facile à repérer pour un éventuel équipage.

Eric prend sa première photo.

Alors que l’OVNI s’approche dans sa direction Eric prend peur et se sent à découvert sur le haut de cette falaise.

« J’ai entendu les histoires de gens enlevés par des ovnis, et j’ai sauté sur une pente à proximité. De là, j’ai pu voir comment l’objet gris-clair venant du sud vers moi, a fait une halte au dessus de la mine. Au même moment, j’ai repéré un autre objet, au nord du premier. C’est alors que j’ai fait ma deuxième image, mais comme la lumière du lever du soleil était dans mon viseur, je me suis déplacé légèrement sur la gauche. »

Caché dans la pente, M. Thomason prend un deuxième cliché alors qu’un deuxième OVNI s’approche du premier. Il prend sa deuxième photo :

Le deuxième OVNI s’approche un peu plus du premier. Mr Thomason prend un troisième cliché :

Alors qu’il prend sa quatrième photo depuis sa cachette, cinq mètres au-dessous du sommet de la falaise, le nouvel objet se déplace vers le plus grand, et rentre dans celui-ci.

« J’ai pu voir trois lumières à l’extérieur de l’objet plus grand et comment l’ouverture brillait. Peu de temps après j’ai pris la quatrième et dernière photographie et le plus grand objet est passé tout droit au dessus de moi et a disparu. Lorsque cela s’est produit, je sentais des gouttes d’eau tomber de l’ovni sur moi. »

Dans un formulaire de rapport au groupe « Australian Flying Saucer », Eric estime la taille de l’objet à 40 mètres, et la distance qui l’en séparait quand il l’a vu pour la première fois sortir de l’océan à 2 kilomètres. Eric dit que l’OVNI ne s’est jamais rapproché de lui de plus de 400 mètres.

Suite à l’incident, Eric est rentré chez lui. Toutefois, en dépit de son étonnante rencontre, il décide de garder le silence à ce sujet, même vis à vis de son épouse. Il veut d’abord finir le film sans précipitations et n’est pas certain d’avoir de bonnes photos. Avant de remettre son film pour le développement, il prend soin d’utiliser la totalité du film, et cela pas avant Mai 1994, après avoir vu un documentaire sur les OVNIs à la télévision.

«Au début, il ne m’a rien dit car il ne se sentait pas bien à l’époque et, plus tard, il a estimé que les photos n’allaient rien montrer », dit Mme Thomason à UFO-Suède lors d’un entretien. «Mais après, il a fait développer la pellicule et il me l’a montrée. Je suis certain que c’est un vaisseau spatial. Eric n’est pas le genre de type qui ment, et je le crois»

Dans une lettre à Clas Svahn, Eric décrit ce qui s’est passé lorsque les photos sont revenues du laboratoire:

« Quand le film a été développé, j’ai remarqué encore un autre objet sur la première photo, que je n’avais pas vu au cours de l’incident lui-même. Un point noir dans le lointain, à mi-chemin entre l’objet et le bord de la photographie, qui aurait pu être un avion à plusieurs kilomètres de distance, ou le plus petit ovni sur la voie de l’interception du plus grand. »

Selon Eric, les négatifs ont été analysés par Kodak, à Adélaïde, mais il ne connait pas les résultats.

« Les négatifs ont été envoyés par Mark Tarrot, un « OVNI-fanatique ». Lui connait les résultats. »

La caméra utilisée était un Kodak S50, acheté dans les rayons d’un magasin bon marché. Le S50 utilise des pellicules 35mm. Son objectif est fixe, et ne peut pas être changé. Il existe, dans l’ensemble, pas de boutons à pousser à l’exception du déclencheur.

Les photographies de M. Thomason ont causé beaucoup d’attention dans le monde entier, et ont même fini dans un almanach UFO américain.

« Il y a eu tellement de gens qui m’ont contacté, que je suis maintenant malade de tout ceci. Mais j’ai commencé à lever les yeux le soir en promenant le chien. Je sais qu’il y a des OVNI de différentes planètes dans l’univers. Mais jusqu’à présent, j’ai seulement vu des météorites. »

Enfin, l’ufologue Clas Svahn pose à Eric Thomason la question la plus importante de toutes : les photographies sont elles authentiques? Est-ce qu’elles représentent vraiment l’objet que vous vu émerger de l’océan? « Oui, absolument« , dit-il brièvement et ajoute, « OK?« 

Sur le forum UFO CasebookUFOHubcap9 (Robert Hulse) donne un certain nombre d’informations complémentaires :

« J’ai une copie du rapport d’observation original d’Eric qui m’a été envoyé par un ami en commun. Certain détails de ce rapport pourraient être utiles.
Le grand OVNI a d’abord été observé alors qu’il émergeait de l’océan dans un tourbillon de mousse à une distance estimée à 2 Km. Il a ensuite commencé à se déplacer en direction de la côte, s’élevant plus haut au dessus de la mer. Il avait trois pieds sortant droit en dessous de lui. Alors que l’engin tournait lentement sur lui-même, les pieds ont commencé à se rétracter dans le corps. La première photo a été prise alors que l’engin se trouvait à 400 ou 500 mètres d’Eric. Le gros engin est passé au dessus de lui légèrement au sud et s’est arrêté au dessus de la vieille carrière de Maslin (Old Maslin Quarry).
Le petit véhicule est arrivé par le nord et s’est positionné en dessous du plus gros, est resté en suspension pendant quelques secondes, puis a pénétré dans l’espace circulaire en dessous du gros engin en tournant sur lui-même. Il y avait des lumières autours de l’ouverture circulaire du gros engin et il y avait également 3 grosses lumières en dessous.
Alors qu’Eric sentait l’eau tomber sur et autours de lui depuis le véhicule, celui-ci fonça en un éclair vers le ciel. Eric estime que la vitesse était telle que l’engin aurait pu atteindre l’espace en 3 secondes environ.
Il y a quelques points supplémentaires dignes d’intérêt. Premièrement, Eric était un pilote de bombardier décoré pendant la deuxième guerre mondiale, il avait l’habitude de voir des engins volants de toute sorte. Ce qui l’a particulièrement impressionné c’est la manière « douce » (seamless) avec laquelle les pieds de l’engin se sont rétractés dans le corps de celui-ci, et la manière dont le second engin est venu se loger dans le premier. C’est comme s’ils étaient devenus un seul engin, il fut émerveillé par la qualité de l’ingénérie déployée.Le gros engin était bien creux et le double anneau de lumières aperçu au milieu faisait partie de la structure interne. La lumière courbe en dessous du gros engin est supposée être causée par le système de propulsion de celui-ci. L’engin a courbé la lumière!
Enfin, alors que le petit véhicule s’élevait pour se fondre dans le plus grand, des rayons de lumière étaient visibles entre les deux. Cela pourrait-il être une sorte de « rayon tracteur » (tractor beam)? Je pense que oui.

Pour les sceptiques, ces « rayons de lumières » peuvent être considérés comme des fils de nylon servant a faire tenir les maquettes en l’air. Il y a également une autre hypothèse : ce sont des rayures (ou cheveux) enregistrés lors des scans des tirages papier.

En 2012, sur le forum UFO Casebook, Robert Hulse répond à cette théorie du fil de nylon :

« Je dois dire que même si j’ai ces images en ma possession depuis début 2009, je n’ai jamais remarqué les lignes supplémentaires signalées par JonCurcio, et je lui en suis redevable. Cela m’a fait regarder de plus près les quatre photos, ce qui soulève d’autres questions. Cependant, mon point de départ pour examiner les photos est différent de celui de quiconque n’a pas personnellement connu Eric Thomason. Je le connaissais comme un homme d’une grande intégrité et donc, s’il y a des anomalies dans ces photos, alors elles doivent représenter quelque chose lié à la technologie de ces deux engins, et NON quelque chose fabriqué par Eric.
Je ne suis pas un expert en photographie comme le sont certains membres du forum, et je leur demanderais de prendre le temps d’examiner minutieusement ces images car je suis convaincu qu’il y a ici des informations qui peuvent approfondir notre compréhension du fonctionnement de l’engin. Il est également important de souligner qu’Éric utilisait un appareil photo argentique emprunté lorsqu’il a pris ces photos. Ce n’était pas un appareil photo numérique moderne. Il n’était pas au courant de la technologie moderne au moment où ces photos ont été prises, et il n’a jamais possédé ni utilisé d’ordinateur de toute sa vie. Afin de mieux comprendre le personnage d’Eric, il peut être utile de souligner qu’il s’est porté volontaire pour rejoindre la R.A.F. en 1940, et a effectué des missions pendant le reste de la Seconde Guerre mondiale pour lesquelles il a été décoré à deux reprises. Ses expériences de guerre ont eu un effet très profond sur Eric. La majorité de ses amis et camarades de son escadron avaient été tués au combat à la fin de la guerre.

Il a eu la chance d’être encore en vie, après avoir effectué de nombreux bombardements à basse altitude et mitraillages alors que les alliés avançaient à travers l’Europe. Il avait déjà été contraint d’abandonner son Hurricane dans les eaux glaciales de l’Arctique alors qu’il gardait un convoi vers Mermansk, dans le nord de la Russie. Juste à temps, il fut récupéré par un destroyer qui gardait le convoi. Il a également été abattu et hospitalisé après un engagement similaire gardant un convoi allié vers la Méditerranée. Plus tard dans sa vie, Eric est devenu prédicateur laïc. Est-ce que cela ressemble au genre d’homme qui passerait beaucoup de temps à essayer de canulariser des photos d’OVNIS ? Eric n’a jamais gagné ni essayé de gagner de l’argent avec ces photos. La seule chose qu’Eric a tiré de ces photos, c’est énormément de chagrin. En fin de compte, lui et sa femme Pauline en ont eu assez des appels téléphoniques abusifs et des inférences selon lesquelles il était un menteur. Cela arrive souvent à ceux qui ont les informations les plus précieuses à divulguer. Au final, beaucoup d’entre eux auraient souhaité ne jamais avoir partagé l’information. Je peux penser à plusieurs de ces personnes, Travis Walton n’étant que l’une d’entre elles.
Lorsque de véritables enquêteurs sur les ovnis examinent un cas, ils examinent chaque minuscule élément de preuve. Ils ne sélectionnent pas soigneusement les preuves qui correspondent à leurs objectifs. C’est le mode opératoire du démystificateur, et nous connaissons tous leurs efforts pour nous garder dans l’ignorance, n’est-ce pas ?
J’ai déjà déclaré à plusieurs reprises dans ce fil de discussion (si vous prenez le temps de lire mes entrées précédentes) que les lignes sur les photos sont une sorte de technologie OVNI, peut-être liée au transfert de puissance d’un engin invisible plus grand. Ce ne sont pas des rayures. Cela dit, les lignes sur la première photo semblent suspectes prises isolément, mais la raison pour laquelle quelqu’un choisirait de suspendre un modèle en utilisant deux lignes attachées sur les côtés plutôt qu’une seule ligne au milieu en haut dépasse les limites. Cependant, sur la photo 2, je peux voir deux légères lignes blanches, mais aucune d’elles ne semble croiser l’un ou l’autre des deux engins. Certes, le nuage brillant en arrière-plan rendrait difficile la vision d’autres lignes, mais d’après ce que je peux voir, rien ne suspend les deux engins sur cette photo.
La photo numéro 3 est encore plus intéressante pour les raisons suivantes. Premièrement, il y a un faisceau blanc évident frappant le côté supérieur gauche du gros engin. J’ai cherché aussi attentivement que possible mais je n’ai trouvé aucune autre ligne blanche allant au même engin. Suspendre un faux ovni à une seule ligne attachée au centre de l’engin serait tout à fait réalisable, mais pas à une seule ligne attachée à un bord de l’engin !

J’ai également examiné de près le petit disque de la photo 3 et je n’ai trouvé aucune ligne qui s’y rattache. Quelqu’un peut-il expliquer comment cela peut être ? Peut-être qu’Eric a simplement lancé le petit disque en l’air et l’a photographié exactement au bon endroit. Je me demande combien de tentatives il aurait fallu à une personne pour réussir cette astuce ? Cela ne poserait-il pas alors le problème du flou de mouvement, qui ne semble pas exister. C’est là qu’une expertise véritablement impartiale de ces photos serait utile. J’admets librement que je ne suis pas impartial, étant devenu un ami d’Eric.
J’ai déjà supposé dans d’autres articles que la lumière en forme de fer à cheval sous le grand engin sur la photo 3 est une sorte de plate-forme d’amarrage pour le plus petit engin. Dans tous les cas, quelqu’un peut-il m’expliquer comment le plus gros engin pourrait être suspendu par une ligne qui se trouve clairement en dessous et non au-dessus de l’engin ? Quelle utilisation possible cela serait-il ?
J’ai également regardé de plus près la ligne blanche en haut au milieu de la photo 3. Elle n’a clairement rien à voir avec une éventuelle suspension du gros engin, et pourtant elle ressemble beaucoup, sinon identique, à la ligne blanche qui se croise en haut à gauche du plus gros engin, même s’il y a une petite section plus claire sur la ligne dans chaque cas. Bien sûr, il existe également une très faible possibilité qu’il s’agisse de traînées de condensation d’avion qui se trouvaient justement sur la photo d’Eric et qui croisaient le plus gros engin, mais pour les raisons mentionnées plus tôt, je ne crois pas que ce soit le cas. Si nous regardons attentivement la ligne blanche la plus haute de cette photo, elle semble s’arrêter dans les airs à ce qui est peut-être son point le plus lumineux. Les détails disponibles sur la photo sont plutôt bons, et si un avion créait cette ligne blanche, je pense que nous aurions de bonnes chances de la voir en zoomant. Cependant, il n’y a aucun avion visible à la fin de cette photo. doubler! Peut-être que je vois plus que ce qui est réellement là, mais j’ai le sentiment de voir une très faible forme de disque à la fin de cette ligne. Je peux facilement me tromper, mais peut-être que d’autres membres disposant de la technologie disponible pourraient examiner de plus près cette zone de la photo. Je voudrais également souligner que si le verdict final est qu’il s’agit de traînées de condensation d’avion, alors il n’y a absolument rien qui retient l’un ou l’autre des deux engins en l’air sur la photo 3. Peut-être qu’Eric a lancé les deux modèles en l’air en même temps et les a simplement attrapés. au bon endroit sur la photo. Cela a dû prendre du temps !

Sur la photo 4, il y a une légère ligne blanche partant du coin supérieur droit de la photo. Il apparaît derrière le plus gros engin et continue vers le sol. Il y a 3 points anormaux plus brillants sur la partie inférieure de cette ligne pour lesquels je ne trouve pas d’explication pour le moment. Je suppose que cela fait partie de « leur » technologie, et non le reflet d’une ligne de pêche. Quoi qu’il en soit, cette ligne unique ne coupe pas le centre de gravité du gros engin, et je ne vois pas comment cette ligne unique décalée pourrait être considérée comme responsable du maintien en place d’un modèle d’ovni parfaitement horizontalement.
De plus, il y a clairement 3 lignes blanches reliant le petit disque au plus grand engin sur la photo numéro 4. Deux lignes émanent d’un point situé sur la face inférieure du grand engin, tandis que l’autre ligne vient du centre du trou au centre. du dessous du plus gros engin. S’il s’agissait de lignes de pêche utilisées uniquement dans le but de suspendre le plus petit disque sous le centre du plus grand, pourquoi diable quelqu’un prendrait-il la peine de fixer les deux disques supplémentaires sur le côté. Une seule ligne centrale suffirait sûrement.
À mon avis, ces trois lignes sont des rayons tracteurs, utilisés pour stabiliser et attirer le plus petit vaisseau jusqu’à ce qu’il fusionne finalement avec le plus grand.
Je crois qu’il est important de répondre pleinement à tous les points que j’ai évoqués avant de jeter ces images à la poubelle »

Un témoin confirme l’authenticité des images

En 2002, dans le fil du forum UFO Casebook, une intervention signé par George Simpson (directeur de l’AUFORN : Australian UFO Research Network) révèle un élément capital :

« Salut les gars, je suis un chercheur australien sur les ovnis. J’ai vu ces photos pour la première fois il y a des années, lorsqu’elles ont été rendues publiques. Mes collègues de recherche sur les ovnis et moi-même pensions que ces images étaient tout simplement trop belles pour être vraies, trop claires, etc. Nous avons déterminé qu’il s’agissait d’une sorte de bon canular. Mais apparemment, nous avions tort.
Lors d’une conférence sur les ovnis il y a quelques semaines à Cambelltown NSW, notre représentante d’Australie du Sud (l’État où se trouve la plage de Maslin) nous a raconté son histoire. Son amie habite dans le quartier et connaît le gars qui a pris les photos. Il était juste en train de promener le chien. Il a vu cet objet sortir de la mer… il a été étonné… il dégoulinait d’eau de mer alors qu’il s’élevait… un objet plus petit en est sorti… et ils se sont tous deux enfuis. Le gars avec la caméra s’est enfui.
Elle a assuré à tous les participants à la conférence qu’il s’agissait en fait d’un récit véridique et que les photos étaient authentiques. Elle a dit que son amie connaissait suffisamment bien le gars pour dire qu’il n’y avait aucune raison de douter de son récit.
Alors voilà, vous l’avez maintenant, les amis… »

Cette femme était une personne clé et assistante du groupe de recherche ufologique mené par Colin Norris en Australie du Sud (aujourd’hui inactif), et elle était authentique. Son nom est Debra Payne. (Information fournie à Mike pour le site UFOFU. Notons au passage que la mauvaise traduction française de l’intervention de George Simpson par Mike induit une version erronée alimentant de facto une suspicion de canular).

En 2010 Clas Svahn écrit à Mike de UFOFU pour lui partager son opinion au sujet de ce cas :

« Ma conclusion était que l' »OVNI » de Maslin Beach était une partie d’une pièce de ventilation pour bateau. J’ai visité plusieurs boutiques et regardé dans plusieurs magazines vendant des pièces comme celle-ci et en ai trouvé de nombreuses similaires – mais pas exactement celle des photos. Cela pourrait très bien s’expliquer par le fait que ce modèle n’était plus en vente ou plus fabriqué. »

Cette hypothèse provient de lecteur suédois du premier article consacré à ce cas par Clas Svahn et publié en 1996 :

« Après que cet article ait été publié dans le magazine UFO-Aktuellt d’UFO-Suède en 1996, plusieurs lecteurs ont souligné que l’OVNI de Maslin Beach présente de nombreuses similitudes avec une partie du système de ventilation construit pour les bateaux privés. Comme le montrent les images accompagnant cet article, cette théorie ne peut être exclue. L’auteur de cet article essaie actuellement de trouver d’autres pièces de ventilation qui pourraient mieux correspondre. »
This picture, taken by the author, shows a part of the ventilation system for private boats. The part is made of plastic and very light and shows many similarities to the Maslin Beach UFO but of a different brand.
The ventilation part comes in several different configurations. To this date no one has been able to find a part with the exact looks of the Maslin Beach object.

Une anecdote intéressante

En 2004, sur le forum UFO Casebook, UFOHubcap9 (Robert Hulse) révèle cette information :

« Un de mes amis qui habite non loin de Maslin Beach faisait du deltaplane à 2 000 pieds au-dessus de la plage et à environ 200 pieds au-dessus de l’eau. Alors qu’il baissait les yeux, il a vu une perturbation circulaire tourbillonnante sous la surface. Au début, il a essayé de rationaliser, il pensait qu’il s’agissait d’un bateau coulé qui remontait, puis il a pensé qu’il pourrait s’agir d’un petit sous-marin. Enfin, il a pensé qu’il pourrait s’agir d’un ponton sur lequel les enfants plongeaient et qui s’était libéré. ​​Lorsque l’objet a brisé la surface et s’est élevé légèrement au-dessus de l’eau. il s’est rendu compte qu’aucune de ces explications ne suffirait. En une fraction de seconde, l’engin est apparu à ses côtés à 2000 pieds. Il ne l’a pas vu voler entre ces deux points. Il a ensuite été enlevé et a perdu 2 heures avant de se retrouver dans le deltaplane lors d’une plongée raide. Il a réussi à l’atterrir mais s’est senti très malade. Il ne pouvait pas conduire la voiture alors un ami l’a fait. Alors qu’il regardait dans le rétroviseur depuis le siège passager, il a remarqué une bosse en forme de bille dans la joue. Mon ami a été extrêmement malade pendant 3 ans et est toujours en convalescence. Je ne peux pas dire que l’engin sur les photos est celui qui a enlevé mon ami ou que c’était le même jour. Tout ce que je peux dire, c’est que la forme est identique et les deux événements ont eu lieu à peu près à la même époque.Je ne peux pas vous donner beaucoup plus d’informations sur mon ami pour le moment. C’est un homme marié avec une famille qui n’est pas très contente de ce qui lui est arrivé. C’est commun à de nombreuses familles où une seule personne fait l’objet de l’ attention des curieux. Mon ami a été enlevé toute sa vie, même s’il n’en était pleinement conscient qu’à l’âge de 39 ans environ.« 


LE CAS MASLIN BEACH

By Clas Svahn

publié dans le magazine UFO-Aktuellt d’UFO-Suède en 1996

Translation by Stefan Isaksson

Telephone interview with Eric Thomason and his wife 18 April, 1996,

written report and letter from Eric Thomason 26 February, 1996.

Maslin Beach. An arrow points to the place were Mr Thomason was standing during the observation.

When Eric Thomason in Maslin Beach, Australia, looked out across the ocean, he saw – to his great surprise – how an object rose from the waves and started flying towards him. When the object came nearer, Eric took out his camera and started taking photographs.

– I could feel water dripping from the craft, he tells UFO-Aktuellt. 

The photographs are quite sensational, and there are really just two alternatives: either Eric Thomason’s photographs are the most astounding so far, or it’s just a simple hoax. 

Eric Thomason, 69, is a senior citizen living in Maslin Beach in southern Australia. Not far from his house is an old abandoned mine, Maslin Old Quarry, where he sometimes takes his dog for a walk.

In March 1993, Eric decided to try to document the old mine using his son’s camera, a Kodak S50 with a Fuji 100 ASA-film. Despite having never owned a camera of his own and having virtually no experiencing photographing, Eric set off in order to try to capture the beautiful colors of the open-cast mine from as many angles as possible.

And, a photo contest in the magazine « Southern Times-Messenger » about the best image of a sunrise over land also helped him in his decision. He thought he would be able to capture the sunrise on film from Ochre Point, a cliff 60 meters high from where hang-gliders used to take off – but the sun was hidden behind a dense layer of clouds. 

The Sun was Hidden

Wednesday, March 10, didn’t appear to be much better. It was a cool morning, only 14 degrees Celsius, and a stubborn wind came from the west. From the top of the grassy cliff, Eric was forced to accept that there wasn’t going to be a sunrise that morning either. 

A persistent layer of clouds blocked out the sun, and the time was 06:00 AM when Eric instead turned to face the ocean to the west. 

– It was then that I saw a movement on the surface on the water, and something looking like the tower on an atomic submarine emerged, Eric tells UFO-Sweden. 

When the object rose from the water I was able to see how three legs were pointing out from the hull. I was also able to see how it was spinning, and how the three legs were pulled in. 

Before the legs were pulled in, Eric managed to take his first photograph of the object, and he estimates the distance to the object at the time being about 400 meters. It then dawned on him how exposed his position was. Standing on top of the Ochre Point with the sun right behind him made him an easy target to spot for a possible crew.

– I had heard of people being abducted by UFOs, so I climbed down a slope nearby. From there I could see how the light-grey object came flying somewhat south of me, and came to a halt over the mine. At that very moment I spotted yet another object, north of the first one. That’s when I snapped my second picture, but since the light from the sunrise was straight into my view-finder I moved a little to the left.

While taking photographs from his hideout five meters below the top of the cliff, the new object moved towards the larger one, came to a halt, and then continued upwards, into a deepening in the larger object.

– I could see three lights on the exterior of the larger object and how it shone around the opening. Shortly after I’d taken the fourth and last photograph the larger object rose straight up and disappeared over me. When that happened, I could feel water dripping from the craft down on me.

In a report form to the Australian UFO-group Australian Flying Saucer Research Society, Eric estimates the size of the object to be 40 meters, and the distance (when he first saw it rise from the ocean) to be 2 kilometers. While talking to him on the phone, Eric tells me how it never got closer to him than 400 meters. 

When the incident was over, Eric returned home. However, despite his amazing encounter he decided to remain quiet about it, even to his wife. He first wanted to have the film developed in order to find out if there indeed were any photographs of it. But he was not in a hurry. Before he handed in the film for development he made sure to use up the entire film. And not until May, 1994, when he had watched a UFO show on TV, did he bring forward the photographs. 

– At first he didn’t tell me anything since I wasn’t feeling well at the time, and later he believed that the photographs weren’t going to show anything, Mrs. Thomason says when UFO-Sweden talks to her. But after he had had the film developed he showed them to me. I’m certain it’s a spaceship. Eric is not the lying type, and I believe him. 

Quick Stroll

Still, there are several details in his story that are worth pondering. Eric Thomason set his alarm clock to 05:45 in order to catch the sunrise, which took place around 06:00. During these 15 minutes, Mr. Thomason had time to get out of bed, put on several layers of warm clothing, bring his camera, fetch the dog at the back of the house, walk to Ochre Point (which according to Mrs. Thomason takes 5 minutes), climb the 60 meters tall cliff, wait for the failed sunrise, and then walk on to another site close by in order to look out over the ocean.

At 06:00 sharp he took his first photograph of the object. The bright blue sky on the first photograph suggests the images were taken later in the day.

In a letter, Eric describes what happened when the photographs were returned from the photo lab:

« When the film had been developed I noticed yet another object on the first photograph, which I hadn’t seen during the incident itself. A black dot in the distance, halfway between the object and the edge of the photograph, which might have been an airplane several kilometers away, or the smaller object on its way to intercept with the larger one. » 

Cheap Camera

According to Eric, the negatives were analyzed by Kodak in Adelaide, but he doesn’t know anything about the results.

– The negatives were sent in by Mark Tarrot, a « UFO-fanatic ». He knows what the results were. 

The camera Eric used was a cheap Kodak S50, purchased in a department store for 40 USD. The S50 uses normal 35 mm film, and has never been available on the Swedish market. Its focus is set, and cannot be changed. There are, on the whole, no buttons to push except the shutter release. Cameras of this type are always set on infinitude, and have a large depth of field. And here’s where an uncertainty becomes apparent. If you look at the first photograph the object, which supposedly is 400 meters away, is in focus while the horizon is fuzzy. As a matter of fact, both the object and the horizon should be in focus.

That aside, the images agree with Eric’s story, and during our entire conversation he answers all my questions correct, even when I try to trap him. 

Mr. Thomason’s photographs have caused a lot of attention worldwide, and have even ended up in an American UFO almanac.

– There have been so many people calling, that I’m now starting to get sick of it, Eric says while mentioning how he is very critical to other UFO photographs. But I’ve begun looking for them in the evenings while out walking the dog. I know there are UFOs from different planets in the universe. But so far I’ve only seen meteorites.

Finally I ask Erik Thomason the most important question of them all: Are the photographs really genuine? Do they really depict the object you said emerged from the ocean?

– Yes, absolutely, he says briefly and adds, OK?

SOURCE : http://www.ufo.se/maslinbeach/