1973, mi décembre, Belgique, Vilvorde (au NNE de Bruxelles)
Le témoin habite une modeste maison de rangée et fait l’observation à partir du rez-de chaussée. Le jardinet de 75 m² est délimité par trois hauts murs chaulés, derrière le mur du fond il y a la propriété d’un couvent de religieuses abritant une école. V.M. était déjà couché cette nuit, lorsque vers 2 heures du matin il se réveilla pour un besoin naturel et devait pour cela sortir vers un petit bâtiment attenant à la cuisine. Ce qu’il fit sans allumer, dans l’obscurité. Arrivé à la cuisine il entendit dehors le bruit d’une pelle qui tombe. A travers le rideau de la fenêtre il vit dehors une clarté verdâtre. Son jardin devait normalement être plongé dans l’obscurité à cette heure-là, le témoin était fort intrigué. Il se dirigea vers la fenêtre, écarta le rideau. Dans le fond du jardinet se trouvait un petit être d’environ 1m10 revêtu d’une combinaison luisante qui diffusait une lumière verdâtre. Le personnage était visible de dos et de trois-quarts. Il était de corpulence moyenne, la tête, les jambes et les bras proportionnés à sa grandeur. Sur la tête il portait un casque transparent en forme de boule et un tuyau en partait de l’arrière pour se raccorder à une sorte de havresac que le personnage portait sur le dos. Ce sac, de forme rectangulaire lui couvrait le dos de la taille jusqu’aux omoplates. Cet attirail avait le même aspect que les vêtements. Sur le ventre, à hauteur de la taille, il portait une petite boîte carrée rouge vif, lumineuse et scintillante, attachée à une ceinture. Le bas du pantalon bouffant était repris dans des petites bottes serrantes du même aspect verdâtre. Les mains étaient gantées et les manches du vêtement resserrées aux poignets. Vue de dos la tête paraissait ronde et noire. Un halo nimbait le visiteur en éclairant partiellement le sol et le mur de gauche. Il tenait en main un appareil comparable à un aspirateur ou à un détecteur de mines qu’il passait lentement au-dessus d’un tas de briquaillons se trouvant au fond du jardin. Le personnage semblait se mouvoir difficilement. Il se dandinait en marchant. V.M. utilisa alors la lampe torche et fit deux appels lumineux en direction de la créature. A ce signal l’humanoïde se retourna en pivotant d’une seule pièce. V.M. vit alors pour la première fois le visage noir du visiteur. Il ne vit ni nez ni bouche: seules des petites oreilles pointues. Les yeux, ovales et jaunes étaient particulièrement brillants et entourés d’un bord vert. Sur l’iris le témoin remarqua de petites veinules noires et rouges, la pupille était noire et ovale. Quand les paupières s’abaissaient, le visage devenait complètement sombre. Alors l’être répondit au témoin en levant la main et en formant un « V » avec l’index et le majeur après quoi il se retourna vers le mur du fond. Il posa un pied à plat contre la maçonnerie, puis l’autre et monta le mur en tenant les jambes raides, arrivé en haut de cet obstacle de 3 m de haut, il bascula vers l’avant pour descendre (probablement) sur l’autre face. Une minute s’étant écoulée, V.M. vit apparaître une auréole de lumière blanche derrière le mur et un objet rond apparaissait progressivement, d’un diamètre de 5 m environ, qui finit par monter à la verticale jusqu’à 20m, bascula ensuite et partit en laissant derrière lui une traînée lumineuse. Pendant l’envol de l’engin il y eut un son comme le frottement des élytres d’un criquet, qui amplifia en chuintement quand l’engin partit.
Michel BOUGARD: « Des S.V. aux OVNI » – SOBEPS 1976 – P.79 à 83