En préambule et pour avertissement, l’auteur de ce site condamne fermement toutes dérives sectaire ayant pour sujet «les extraterrestres», « les reptiliens », « les petits gris », « les grands blonds », «les êtres de lumière» ou tout autre appellation ésotérique dont le but serait de créer une «communauté» ou une «bible» à partir des éléments de « extraterrestre.org ». Veuillez vous référer au site officiel du gouvernement afin de vérifier si vous êtes sous influence d’un groupe ou d’un gourou.
Le sujet des extraterrestres connait un engouement de plus en plus grand auprès d’un nouveau public. La médiatisation américaine autour des révélations récentes du lanceur d’alerte David Charles Grusch propulse le sujet ovni au-delà du folklore dans lequel il était cantonné. Le Pentagone et la Nasa communiquent désormais, sans tabou, sur leur programmes de recherche concernant ces ovnis. Le phénomène est réel.
Les illustrations de science-fiction vintage des pulps magazines illustrent bien la puissance de l’imagination humaine : depuis la nuit des temps, les hommes inventent des créatures fantastiques venues d’ailleurs. Sous chacune de ces images colorées, vous découvrirez des histoires authentiques. Au XXème siècle, les vieux mythes et les légendes aux contours un peu flous ont en effet laissé la place à des témoignages circonstanciés de personnes ordinaires. Rapports de gendarmerie, articles de presse, enquêtes privées : les témoignages RR3 proviennent d’hommes, de femmes, d’enfants, de toutes nationalités et catégories sociales.
Ce sont des RR3 (Rencontres Rapprochées du 3ème type) selon une classification élaborée par l’astronome Joseph Allen Hynek en 1972 dans son livre The UFO Experience: A Scientific Study (les témoins voient un ovni et ses occupants, ou seulement les prétendus occupants d’un ovni sans ce dernier).
Illustrer de vrais témoignages par des images de science-fiction est un choix éditorial permettant au lecteur de naviguer entre fiction et réalité. Impossible à la lecture de tous ces témoignages fantastiques de ne pas être confronté soi-même à une dissonance cognitive : cela ne peut pas être vrai. Il y a forcément une part irréductible de témoignages fantaisistes induite par des effets d’illusions ou de comportements mythomanes. Mais ne vous y trompez pas. Derrière chaque témoignage se cache souvent une vie brisée par « l’irruption » soudaine et inattendue de ce phénomène.
Le modèle sociopsychologique du phénomène RR3, fondé sur une méthodologie scientifique, explique que la plupart de ces observations ont une origine sociopsychologique, connue ou à découvrir. Cette hypothèse explicative du phénomène est celle qui reçoit le plus de soutien au sein de la communauté scientifique. Ce modèle est basé en partie sur le principe du rasoir d’Ockham, principe selon lequel l’explication la plus simple à un phénomène a priori inexplicable est toujours la meilleure et doit être privilégiée au détriment de thèses plus compliquées, particulièrement lorsqu’elles incluent des éléments non prouvés comme des visites extraterrestres sur Terre. Il n’y a effectivement aucune preuve scientifique de la réalité du phénomène RR3. Ce sujet n’est pas digne d’intérêt pour la Science puisqu’un consensus est établit quand à son origine et que son matériel constitué de témoignage ne permet pas d’élaborer des expériences reproductibles et vérifiables dans le cadre d’une étude scientifique.
De facto, le phénomène RR3 rentre dans la catégorie des croyances sociales, au même titre que les religions ou les mythes.
Ce n’est donc pas du côté de la vérité scientifique qu’il faudra se référer mais bien plutôt du côté de la vérité historique. Pourtant, si la communauté des historiens s’accorde à trouver un intérêt au phénomène des religions en tant qu’objet d’étude, il convient ici d’observer qu’elle n’en accorde aucun à celui des RR3.
C’est pourtant un phénomène riche et complexe dont les données méritent d’être étudiées pour écrire de nouvelles pages de notre histoire collective.
La matière testimoniale du phénomène RR3 est sans conteste l’Odyssée du 21ème siècle et la lire entièrement permettra au lecteur d’en acquérir une connaissance empirique.